5/05/2014

Is purchasing power in danger?



Iran announced that the State subsidies on petrol had been cut on April 24. These subsidies were quite controversial given that it made petrol even cheaper that bottled mineral water.
Interior minister Abdolreza Rahmani Fazli claimed: "We have been preparing for two months to implement these plans in provinces, cities and rural areas". Each motorist can buy a limited amount of subsidised petrol. A great rush followed the announcement as Iranians filled up their cars before the deadline. As the people were buying subsidised petrol, the price rose from $0,16 to $0,28 a litre at midnight. The petrol price out of this ration - the only one available now- increased from $0,27 to $0,39 a litre.
Rohani's government explained that the goal of this plan was to boost the national economy, weakened by Western sanctions. On the contrary, analysts claim that this increase is bound to be unwelcome by Iranians who already saw their electricity and water bills go up by over 20%.

Opinion: As President Rohani is still negotiating about easing economical sanctions of the country, Iranians are forced to complyand accept price increase. But this loss of purchasing power is hardly popular in a country where a quarter of the population doesn't have any job or is under-employed. No riots have been reported, but in 2007, when fuel prices increased for the very first time some trouble took place in petrol stations. However, Iranian petrol is still one of the cheapest in the world.


Le pouvoir d'achat en danger?

L’Iran a annoncé que les subventions de l’État sur l'essence seraient supprimées dans la nuit du 24 avril. Ces subventions étaient assez controversées puisqu'elles avaient rendu l'essence moins chère que l'eau minérale.
Abdolreza Rahmani Fazli, le ministre de l'Intérieur iranien a affirmé : "Nous nous sommes préparés durant deux mois pour mettre en œuvre ces plans dans les provinces, les villes et les zones rurales". Chaque automobiliste peut acheter une quantité limitée d'essence subventionnée. Les Iraniens se sont rués vers les stations services pour faire le plein avant la date limite. Alors que les gens achetaient de l'essence subventionnée, le prix de celle-ci est passé de 0,12 € à 0,20 € le litre à minuit. Le prix de l'essence hors rationnement (la seule disponible maintenant) est passé de 0,20 € à 0,28 € le litre.
Le gouvernement de Rohani a expliqué que le but de cette action était de relancer quelque peu l'économie nationale, affaiblie par les sanctions occidentales. Au contraire, les analystes soutiennent l'idée que cette augmentation sera inévitablement mal accueillie par les Iraniens qui ont déjà vu leurs factures d'électricité et d'eau augmenter de plus de 20%.

Opinion : Alors que le président Rohani continue de négocier pour alléger les sanctions économiques pesant sur le pays, les Iraniens sont forcés de subir et d'accepter la flambée des prix. Mais cette perte de pouvoir d'achat n'est pas bien vue dans un pays où un quart de la population n'a pas de travail ou est sous-employée. Aucune protestation n'a été rapportée, mais en 2007, lorsque les prix du carburant ont augmenté pour la toute première fois, des troubles avaient été constatés dans des stations services. Cependant, l'essence iranienne est toujours l'une des moins chères du monde.

Sources :
http://www.bbc.com/news/world-middle-east-27152960


Martin