4/30/2020

The first Iranian satellite in orbit


Last week, the Iran's Islamic Revolution Guard Corps (IRGC) launched a military satellite, called Nur which means Light, into orbit for the first time.

The satellite was put in the Central Desert and it has reached an orbit of 425km after being carried by a launcher of three-stage called Qased. The launcher "used a compound of liquid and solid propellants…..and only superpowers have such capability" declared IRGC Aerospace Force commander Brig-Gen Amir-Ali Hajizadeh.

Maj-Gen Hossein Salami, the IRGC's commander-in-chief, said that the force had taken "a major step in promoting the scope of [its] strategic information capabilities". And he went on to say "Today, we are looking at the Earth from the sky, and it is the beginning of the formation of a world power".

U.S. Secretary of State Mike Pompeo has argued that Iran has violated a resolution from the UN and would be "held accountable".

Before Mike Pompeo's discourse, president Donald Trump gave an order to the US Navy to "shoot down and destroy any and all Iranian gunboats if they harass our ships at sea". He was referring to the incident in the Persian Gulf during which eleven IRGC Navy and Coast Guard ships approached of six US Navy ships harassed them.

But Iran accuses the U.S. of having blocked the passage of their ships in early April. It also thinks that the US gives a "Hollywood version of events".

A spokesman for the Iranian armed forces criticized Mr.Trump's tweet, saying that "instead of bullying others" the US should focus on "saving the contingent of their [armed] forces that has been infected with coronavirus".

In February, Iran tried to launch the satellite Zafar but it was a fail like two other satellites launched last year. There was also a mysterious explosion, which has destroyed a satellite.
 Amélia


Le premier satellite iranien en orbite
 


La semaine dernière, le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (IRGC) a lancé pour la première fois en orbite un satellite militaire appelé Nur, qui signifie "Lumière".

Le satellite a été lancé depuis le Désert Central et il a atteint une orbite de 425 km après avoir été propulsé par un lanceur à trois étages appelé Qased. Le lanceur "utilisait un composé de propergols liquides et solides.....seules les superpuissances ont de telles capacités" a déclaré le général de la force aérospatiale de l'IRGC, le Général de brigade Amir-Ali Hajizadeh.

Le commandant en chef de l'IRGC, Major-Général Hossein Salami a déclaré que les forces iraniennes avaient fait "un pas important dans le développement de l'étendue de ses capacités d'information stratégique". Et il a poursuivi en disant : "Aujourd'hui, nous regardons la Terre depuis le ciel, et c'est le début de la formation d'une puissance mondiale"

Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a affirmé que l'Iran avait violé une résolution de l'ONU et qu'il en serait "tenu pour responsable".

Avant le discours de Mike Pompeo, le président Donald Trump a donné l'ordre à la marine américaine "d'abattre et de détruire toutes les canonnières iraniennes si elles harcèlent nos navires en mer". Il fait référence à l'incident dans le Golfe persique lors duquel onze navires de l'IRGC et des garde-côtes se sont approchés de six navires de la marine américaine et des gardes-côtes et les ont harcelés.

Mais l'Iran accuse les États-Unis d'avoir bloqué le passage de leurs navires au début du mois d'avril. Il pense aussi que les États-Unis donnent "une version hollywoodienne des événements".

Un porte-parole des forces armées iraniennes a critiqué le tweet du président Trump, déclarant "qu'au lieu d'intimider les autres", les États-Unis devraient se concentrer sur "le sauvetage du contingent de leurs forces [armées] qui a été infecté par le coronavirus".

En février, l'Iran a essayé de lancer le satellite Zafar, mais ce fut un échec comme pour deux autres satellites lancés l'année dernière. Il y a eu aussi une mystérieuse explosion qui a détruit un satellite.

Amélia

4/21/2020

Iran under pressure



Iran is not immune to the health disaster caused by the Coronavirus. Iran is the Middle East country most affected by COVID-19: 64,586 people have been tested positive and about 4,000 people have already been killed by the virus.

Because of the crisis the Central Bank of Iran has applied for a $ 5 billion emergency loan from the International Monetary Fund (IMF) to help fight the pandemic caused by the global spread of the coronavirus.

However, according to Iranian President Hassan Rouhani, the IMF would be discriminating in approving loan applications, particularly under pressure from the US. The US being the largest shareholder of the IMF, would oppose the loan alleging that Iran would have sufficient funds "billion dollars in bank account" to cope with the economic consequences engendered by this pandemic.

In addition, one of the top Trump administration official claims that the loan may not be used as intended and would in fact be used to help the Iranian economy or finance terrorist operations.

The United States reinstated US sanctions in 2018, while President Trump denounced a historic nuclear agreement in order to force the Iranian leaders to renegotiate this agreement with the other world powers. Iran has always refused. Would the US now use the health crisis to pressure Iran so that Iran agrees to revise its position on nuclear power?

In response to the US position, President Rouhani called the campaign a "historic shame" and called to world public opinion.





Le COVID 19 comme arme de pression

L’Iran n’échappe pas à la catastrophe sanitaire provoquée par le Coronavirus. En effet, c’est le pays du Moyen-Orient le plus touché par le COVID-19 : 64.586 personnes ont été testées positives et environ 4000 personnes ont déjà été emportées par le virus.

C’est dans ce contexte que la Banque centrale d’Iran a formulé une demande de prêt d’urgence de 5 milliards de dollars auprès du Fonds Monétaire International (FMI) pour aider à lutter contre la pandémie engendrée par la propagation mondiale du coronavirus.

Toutefois, selon le Président iranien Hassan Rouhani, le FMI ferait preuve de discrimination dans l’approbation des demandes de prêts, notamment sous la pression des Etats-Unis, le plus grand actionnaire du FMI, qui s’opposeraient au prêt en alléguant que l’Iran disposerait de fonds suffisants « des milliards de dollars en compte bancaire » pour faire face aux conséquences économiques engendrées par cette pandémie.

Un des hauts responsables de l’Administration Trump prétend que le prêt pourrait ne pas être utilisé conformément à son objet et servirait en fait à aider l’économie iranienne ou à financer des opérations terroristes.

Rappelons que les Etats-Unis ont rétabli les sanctions américaines en 2018, alors que le Président Trump a dénoncé un accord nucléaire historique, dans le but de forcer les dirigeants iraniens à renégocier cet accord avec les autres puissances mondiales. Or, l’Iran a refusé jusqu’à présent. Les Etats-Unis se serviraient-ils désormais de la crise sanitaire pour faire pression sur l’Iran afin que l’Iran accepte de réviser son positionnement sur le nucléaire ?

En réponse à la position américaine, le Président Rouhani a qualifié la campagne de pression de « honte historique » et en appelle à l’opinion publique mondiale.

Nathanaëlle