12/21/2012


Lawyers under pressure (12/12/12)

       A young Kurdish activist from north-western Iran was looking for a lawyer to represent him but could find no one to take his case. He thinks that everyone had been threatened by the security force. As nobody want to defend him, he was granted a state-appointed lawyer who doesn’t really defend him. Such stories are not unusual as a campaign of pressure is building up on this profession and many lawyers have been urged not to accept politically sensitive cases. Some had to leave the country, have been threatened or even imprisoned.
      Nasrin Sotoudeh, a well-respected and outspoken human rights lawyer, was jailed because she might “conspire to harm state security”. She ended a 49-day hunger strike last week. Nasrin is always resisting to the pressure that prison authorities exercise on her because they want her to make a false confession. Like with many lawyers her family is targeted.
       Five representatives received the Sakharov Prize For Freedom of Thought on behalf of Nasrin Sotoudeh.
       A new bill, which is currently up for discussion in parliament about the independence of the legal profession, proposes establishing a new oversight committee which enables the authorities to stop lawyers from getting involved in sensitive cases and it would also make it even harder to hire anyone to defend the opponents of the current government. If this bill is passed, it will seriously jeopardize their independence.

Avocats sous pression (12/12/12)

       Un jeune militant kurde du nord-ouest de l’Iran recherchait un avocat pour le représenter mais il n’est pas parvenu à en trouver un. Il pense qu’ils sont menacés par les forces de sécurité. N’ayant trouvé personne pour le défendre, on lui a affecté un avocat commis d’office qui n’a fait que peu d’efforts pour le défendre.
       Ces cas ne sont pas rares et mettent en évidence la campagne de pression à laquelle est soumise la profession. Il est fortement « conseillé » à de nombreux avocats de ne pas accepter les affaires politiquement sensibles. Certains ont dû quitter le pays, ont été menacés ou encore emprisonnés.
       Nasrin Sotoudeh, une avocate iranienne qui défend les droits de l’homme, a été emprisonnée pour  « complot en vue de nuire à la sécurité de l’Etat ». Elle a mis fin la semaine dernière à une grève de la faim. Nasrin résiste toujours à la pression des autorités qui  tentent de la forcer à faire de faux aveux. De plus, sa famille est visée comme de nombreux avocats. Cinq représentants ont reçu le prix Sakharov pour la liberté de penser au nom de Nasrin Sotoudeh.
       Un nouveau projet de loi, qui est actuellement en discussion au Parlement préoccupe les avocats iraniens. Cette loi propose la création d’un nouveau comité de surveillance de la profession qui permettrait aux autorités d'arrêter les avocats qui défendent des dossiers sensibles, ce qui rendrait encore plus difficile la défense des opposants. Si cette loi est votée, cela mettra gravement en péril l’indépendance des avocats.            
                                                                                                                         Angélia
 

12/08/2012

Nasrin Sotoudeh, hungry for justice

Nasrin Sotoudeh is one of the major Iranian lawyers, she mostly defends minors condemned to death, discriminated women and political prisoners opposed to the government.
In 2010, as she denounced the illegality of the charge against her clients, she was jailed in Evin prison and sentenced to stay there for six years with the removal of the right to practice, allegedly for « propaganda against the Iranian regime ».


She is harassed even in prison. Actually, she is not allowed to see her family, her twelve year-old daughter, Mehraveh, was prohibited from leaving Iran, moreover, Nasrin is often isolated in a tiny cell for several weeks.
Under these circumstances, she used the only means at her disposal and went on a hunger strike
Today, she is in her seventh week without eating, and her family was finally allowed to visit her. They said she is in such bad condition that she has to go to the infirmary every day while the Iranian authorities claimed that she was healthy.
Her fight has earned her so far the 2012 Sakharov prize for freedom of thought shared with the Iranian film director, Jafar Panahi. Furthermore, the UN reacted and condemned serious and recurrent human right violations in Iran.


Nasrin, who has become the symbole of Iranian political prisonners, is not the only one in that case because Mohammad Ali Dadkhah, Mohammad Seifzadeh, Abdolfattah Soltani et Houtan Kian are also Iranian lawyers jailed while doing their job.
It shows how much Iran fails to respect the human rights.


Nasrin Sotoudeh, affamée de justice

Narsin Sotoudeh est une des avocates iraniennes les plus renommées, qui a pour particularité de défendre les mineurs condamnés à mort, les femmes victimes de discrimination et les prisonniers politiques s'étant opposés au régime iranien.
En 2010, alors qu'elle dénonçait l'illégalité des charges retenues contre ses clients, elle est arrêtée à Evin et est condamnée à y rester six ans avec l'interdiction d'exercer son métier, pour « propagande contre le régime iranien ».
Même en prison elle est harcelée. En effet la visite de sa famille ne lui est pas permise, sa fille de douze ans, Mehraveh, se voit interdire de sortir du territoire, de plus, Nasrin est souvent isolée dans une minuscule cellule individuelle des semaines durant.

Nasrin finit alors par craquer, et pour se révolter elle utilise le seul moyen qu'elle possède, la grève de la faim.
Maintenant, cela fait sa septième semaine sans manger et sa famille a pu lui rendre visite, elle la dit en si mauvais état qu'elle doit aller à l'infirmerie chaque jour alors que les autorités iraniennes affirmaient qu'elle était en bonne santé.

Son combat lui a valu, pour l'instant, le prix Sakharov pour la liberté de penser 2012 avec un réalisateur iranien Jafar Panahi. En outre, l'ONU a réagi et condamne des violations graves et récurrentes des droits de l'homme en Iran.
Nasrin, devenue le symbole des prisonniers politiques iraniens, n'est pas la seule dans ce cas, Mohammad Ali Dadkhah, Mohammad Seifzadeh, Abdolfattah Soltani et Houtan Kian sont aussi des avocats emprisonnés dans l'exercice de leur métier.

Tout cela montre à quel point les droits de l'homme ne sont pas respectés en Iran.

Flore