10/07/2020

Iran demands peace in the Nagorno-Karabakh conflict


The Iranian President Hassan Rouhani demanded peace between Armenia and Azerbaijan, as war is raging in Nagorno-Karabakh, a self-proclaimed landlocked Republic located between these three countries. Heavy fighting has erupted between Armenian and Azerbaijani armies for more than a week, leading to a lot of ghost towns as many cities are hit by shelling such as the capital, Stepanakert, where more than 400 deaths have been reported. 

Nagorno-Karabakh can be considered as an Armenian region, because of a dominant Armenian community, but was an Azerbaijani region during the Soviet era. A first war started in 1991, and continued until 1994 when a ceasefire stopped the conflict. But just a few days ago, a new conflict broke out and the two countries declared martial law and decreed national emergency. 

Iran has warned the two countries about the impact and consequences of the conflict. Some cities, such as an Iranian village, Parviz Khanlou, have been hit by the conflict, along the frontier between Nagorno-Karabakh and the Islamic Republic. That incident was described as “intolerable” by the Iranian Ministry of the Foreign Affairs. 

In fact, Iran has major political interests in that war. Russia supports Armenia and Iran can’t confront that superpower, because the Islamic Republic needs help to challenge American power in the United Nations and there is a big Armenian community in Iran. Turkey supports Azerbaijan and Turkish influence in the region worries Iran, which wants to keep control of bordering areas. 

If the war continues, Iran could lose a lot of influence in its political relations with other countries, that is why the Islamic Republic seeks a return to peace as soon as possible. 


L’Iran réclame la paix dans le Haut-Karabakh 


Le président iranien Hassan Rouhani a demandé un retour au calme entre l’Arménie et l'Azerbaïdjan dans la guerre qui fait rage dans le Haut-Karabakh, une république autoproclamée située entre ces 3 pays. De violents affrontements ont lieu entre les armées arménienne et azerbaïdjanaise depuis un peu plus d’une semaine dans cette région enclavée. En conséquence, des villes abandonnées ont fait leur apparition, plusieurs villes sont bombardées, dont la capitale, Stepanakert, et le nombre de morts s’élève à plus de 400. 

Le Haut-Karabakh pourrait être considéré comme une région arménienne, en raison de sa communauté arménienne dominante, mais a été une région azerbaïdjanaise durant l’ère soviétique. Une première guerre a éclaté en 1991, avant que le conflit soit interrompu en 1994 par un cessez-le-feu. Mais il y a quelques jours, les affrontements ont repris et les deux pays ont déclaré la loi martial et décrété l’état d’urgence. 

L’Iran a averti les deux pays de l’impact du conflit et des conséquences qu’il peut engendrer. Plusieurs villes, tel que le village iranien de Parviz Khanlou, ont été frappé par le conflit, le long de la frontière entre le Haut-Karabakh et la République Islamique. Cet incident a été qualifié “d’intolérable” par le Ministère des Affaires Étrangères iranien. 

En réalité, l’Iran a des intérêts politiques majeurs dans cette guerre : la Russie notamment soutient l’Arménie. L’Iran ne peut pas s’opposer à cette superpuissance car la République Islamique, en plus de compter une importante communauté arménienne a besoin d’aide pour contester le pouvoir américain à l’ONU. De son côté, la Turquie soutient l'Azerbaïdjan et l’influence turque dans cette zone inquiète l’Iran, qui souhaite garder le contrôle des régions frontalières. 

Finalement, si ce conflit continue, l’Iran pourrait perdre énormément dans ces relations politiques avec les autres pays, c’est pourquoi la République Islamique réclame le retour le plus rapide de la paix.

Leo

Sources :
https://www.bbc.com/news/world-europe-54449401
https://www.lorientlejour.com/article/1235146/dans-le-haut-karabakh-les-calculs-complexes-de-liran.html