11/16/2014

Nuclear negotiations resume



 A few days ago, negotiations concerning Iran’s nuclear program resumed between US and Iran. Five other world powers joined the US in opposing the Iranian project - the United Kingdom, France, Germany, Russia and ChinaThey seek to convince Iran to reduce uranium enrichment to a level below that the one needed to make a nuclear weapon.
 Diplomats on each side will meet for a new round next week.  Barack Obama hopes than they will reach an agreement and finalize an accord.  This accord will not only stop Iran’s nuclear program but also increase Obama’s popularity.
In exchange, Iran asks international sanctions on the Islamic Republic to be lifted. But, some still don’t have any confidence in Iran. The Illinois Republican, Sen. Mark Kirk, who is a prominent skeptic about the negotiations said: "Like North Korea in the 1990s, Iran will use a weak deal as cover to get nuclear weapons".
At the moment, the US president’s critics predict the victory of Iran.
The deadline of the negotiations is on November 24, 2014. This deal may mark the reunion after 35 years of separation of Washington and Teheran.

Anne

Reprise des négociations nucléaires


Des négociations ont repris entre les Etats-Unis et l’Iran depuis quelques jours sur le programme nucléaire iranien. Les Etats-Unis ont à leur côté cinq autres puissances mondiales: le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Russie et la Chine qui cherchent conjointement à convaincre l’Iran à limiter ses capacités d’enrichissement de l’uranium à un niveau en dessous de celui nécessaire à la fabrication d’une arme nucléaire.
Les diplomates de chaque camp vont se rencontrer pour plusieurs séances de discussions la semaine prochaine. Barack Obama espère qu’ils vont réussir à s’entendre et ainsi finaliser un accord. Celui-ci permettra d’arrêter le programme nucléaire de l’Iran mais aussi d’augmenter la popularité du président des Etats-Unis. 
En échange, l’Iran demande la levée des sanctions internationales envers la République Islamique.
Cependant, certaines personnes n’ont aucune confiance en l’Iran. Le sénateur républicain de l’Illinois, Mark Kirk, reste sceptique: «Comme la Corée du nord dans les années 1990, l’Iran va se servir d’un accord bancal comme couverture afin d’obtenir des armes nucléaires».
Pour l’instant, les opposants au président des Etats-Unis  pronostiquent la victoire de l’Iran dans les négociations.
La date limite des discussions a été fixée au 24 novembre prochain. Celles-ci marqueront peut être les retrouvailles diplomatiques entre Washington et Téhéran après 35 années de séparation.

Anne


11/15/2014

Dogs will feel the bite


A few days ago, some MPs (members of parliament) proposed a law saying that walking and playing with animals, such as dogs, outdoors and in public, are harmful to the health and the peace of other people, especially kids and women, and are against Islamic culture. It aims to crack down on people who take their pets outdoors.
A reformist newspaper reported that 32 MPs, which are affiliated to the conservatives, proposed to the legislative body to vote on the bill. But if the law passes the Majlis (Iranian parliament), "walking dogs, trading them or keeping them at home will be punishable with 74 lashes or a fine of 1m to 10m Toman (approximately from £200 to £2,000)", the newspaper said. Dogs can also be confiscated and moved to a zoo, a forest or a desert.
Islamic tradition considers dogs unclean. Therefore in general, Iranians avoid keeping them at home, but others enjoy keeping pets and dog ownership is a growing trend in the country, especially in cities like Tehran, in the north.
But categories of people are exempt from the punishment, for instance Iranian police forces, licensed hunters, shepherds and farmers.



 

L’Islam contre les chiens

Il y a quelques jours, des membres du parlement iranien ont présenté un nouveau projet de loi qui consiste à sanctionner les gens qui sortent, caressent, et jouent avec leur chien en plein air et en public car cela porte atteinte à la santé publique, surtout aux enfants et aux femmes et est contraire à la culture islamique.
Un journal réformiste a rapporté que 32 membres du parlement étaient à l’origine de cette initiative. Mais si cette loi venait à passer au Majlis (le parlement iranien), "promener son chien, en vendre ou le garder à la maison serait passible de 74 coups de fouet ou d’une amende de 1m ou 10m Toman (entre 250 et 2.500 euros)", d'après ce journal. Les chiens peuvent aussi être confisqués et envoyés dans un zoo, dans la forêt ou dans le désert. 
Comme la tradition islamique considère les chiens impurs, les Iraniens évitent d’en avoir chez eux, mais certains aiment avoir un chien. C'est d'ailleurs une tendance qui se répand de plus en plus dans le pays, en particulier à Téhéran, dans le nord.
Néanmoins, certains seront épargnés, comme par exemple la police, les chasseurs possédant une licence, les fermiers et les bergers.







 Sources :

Y.

11/08/2014

Iranian democracy?


   Saturday 1 November, The Economist wrote a column about Iran entitled «The Revolution is over», the following summary is about one of this journal's article.

   Three and a half decades ago, Khomeini, Iran's supreme leader, created the Islamic Republic. This Republic is not as democratic as the American one from which it is inspired. Before this Revolution, Iran's regime was a dictatorship, and some people feared that when Khomeini died (he was then 75 years old) some interest groups would take the power and that a civil war would start. It seems that Iran is taking its fate into its own hands. Day after day the daily life is improving.
   In this political regime the power is not held only by one man or one group. It is divided between the military, clerics, civilian judges and the president reporting to the supreme leader. The power is still in the hands of a few people, but from extremely diverse social statuses such as politicians, clerics, generals, judges, journalists, businessmen...

   Votes are sometimes rigged as in other Middle East countries. The on-going president, Mr. Rouhani, is also a much more moderate president compared with his predecessors but inequality and injustice still plague the Iranian society. 


   Démocratie à l’iranienne 

   Samedi 1er novembre, The Economist a consacré un dossier à l'Iran intitulé «La Révolution est finie» le résumé qui suit est inspiré de l'un des articles contenus dans ce dossier.

   Il y a 35 ans, Khomeini, le guide suprême iranien, créait la République islamique. Cette république, très semblable au modèle américain, est cependant moins démocratique. Avant ce changement de modèle politique, l'Iran était une dictature, et on pouvait craindre qu'à la mort de Khomeini (qui avait alors tout de même 75 ans) des groupes défendant des intérêts privés prendraient le pouvoir et que l'Iran serait plongé dans la guerre civile. Cependant l'Iran semble prendre son destin en main et des actions sont menées jour après jour pour améliorer peu à peu le quotidien des Iraniens.

   Ce régime politique empêche le pouvoir d'être conservé par une personne unique ou par un petit groupe, il est réparti entre l'armée, les clercs, les juges civils pour la justice ainsi qu'avec le président qui doit répondre des ses actions au guide suprême. Le pouvoir est cependant  toujours réservé à une minorité de personnes, issues de milieux sociaux divers comme les politiciens, le clergé, les généraux, les journalistes, les hommes d’affaire...
   Les élections sont parfois truquées comme dans les autres pays du Moyen Orient. Le président actuel, Hassan Rohani, est également un président nettement plus modéré que ses prédécesseurs, néanmoins de nombreuses inégalités et injustices persistent.

Lucie

Source: the Economist «Revolution is over»: http://www.economist.com/news/special-report/21628600-irans-political-elite-maintains-delicate-balance-rush-centre