11/30/2013



                                        A long-awaited agreement

  
 After several days of intense talks in Geneva, in Switzerland, 7 billion (€4.3 billion) relief sanctions have been necessary for Iran to agree to reduce some of its nuclear activities in the future.

U.S. President Barack Obama welcomed the agreement. According to him, this agreement through its significant restrictions could prevent the construction of a nuclear weapon in Iran. In addition, Iran has agreed to provide better access for inspectors and stop some of its uranium enrichment process.

Iranian President Hassan Rouhani did not oppose the agreement because according to him, the " nuclear rights " of Iran are recognized. The only thing that the Iranian president opposes is the accusation that his country wants to build a nuclear weapon. In a national broadcast, he clearly said, "our country will never seek to build a nuclear weapon."
According to the Government, uranium is important because it is widely used in Iranian power plants.

The agreement between Western countries and Iran has been the most important in a decade. The announcement was made on Twitter, the first message came from the EU and the second a few minutes later came straight from the fingers of Iranian Foreign Minister Mohammed Javad Zarif. However, it took four long days negotiations for the USA, the United Kingdom, Russia, China, France and Germany to conclude this agreement with Iran.

The details of the agreement have not yet been revealed but here is an outline:
- Iran must stop enriching uranium beyond 5%, the level at which it can be used to search for weapons, and reduce inventory enriched beyond this point uranium .
- Iran will give better access to inspectors, including daily access to nuclear sites at Natanz and Fordo .
- In return, there will be no new nuclear-related sanctions for six months and Iran will also receive relief of a value of approximately $7 billion (4.3 billion Euros) in the area of precious metals sanctions.

"This contract will be safer for the region, including Israel ," said U.S. Secretary of State, John Kerry. But Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said that the agreement is "a historic mistake."


"Today, the world has become a much more dangerous place because the most dangerous regime in the world has taken an important step in obtaining the most dangerous weapons in the world; we cannot and will not allow a regime that calls for Israel's destruction and has the means to achieve this goal. Israel has many friends and allies, but when they are wrong, it is my duty to speak." said curtly the Israeli Prime Minister at a conference.

Minister Mohammad Javad Zarif does not agree on this point, he thinks this agreement is an opportunity for Iran to "remove any doubts about the nature exclusively peaceful nuclear program."

The UK’s Foreign Minister said: "This agreement is good news for the whole world."

However, U.S. President Barack Obama warned Iran: "If Iran fails to meet its commitments, we will disable the relief and raise the pressure ."



 


 
Un accord tant attendu

Après plusieurs jours d’intenses pourparlers à Genève, en Suisse, 7 milliards de dollars (4,3 milliards d'euros) d’allègements des sanctions ont dû être nécessaires pour que l'Iran accepte de réduire certaines de ses activités nucléaires à l'avenir.

Le président américain, Barack Obama a salué l'accord. D'après lui, cet accord, grâce à ses restrictions importantes, pourrait empêcher la construction d'une arme nucléaire en Iran. De plus, l'Iran a accepté de donner un meilleur accès aux inspecteurs et a accepté d’arrêter l’enrichissement de son uranium.

Le président iranien Hassan Rouhani ne s'est pas opposé à l'accord car d'après lui, les «droits nucléaires» de l'Iran y  sont reconnus.
En revanche, le président iranien nie que son pays veuille construire une arme nucléaire. Dans une émission diffusée dans tout le pays, il a clairement déclaré:«notre pays ne cherchera jamais à construire une arme nucléaire».

Cet accord entre les pays occidentaux et l'Iran est le plus important depuis une bonne décennie.
La première annonce de cet accord s'est faite sur Twitter, le premier message venait de l'UE et le seconde, quelques minutes plus tard, venait tout droit des doigts de Mohammed Javad Zarif, ministre des Affaires étrangères de l'Iran.
Il a fallu cependant quatre longs jours de négociations pour les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Russie, la Chine, la France et l'Allemagne parviennent à conclure cet accord avec l'Iran.

Les détails de l'accord n'ont pas encore été révélés mais en voici les grandes lignes:
-L'Iran doit cesser d'enrichir de l'uranium au-delà de 5 %, le niveau auquel il peut être utilisé pour la recherche d’armes, et de réduire son stock d'uranium enrichi.
- L'Iran permettra un meilleur accès aux inspecteurs, y compris l'accès quotidien à des sites nucléaires de Natanz et Fordo.
- En retour, il n'y aura pas de nouvelles sanctions liées au nucléaire pendant six mois et l'Iran bénéficiera également d’un allègement des sanctions d'une valeur d'environ 7 milliards de dollars (4,3 milliards d'euros) dans le secteur des métaux précieux.


« Ce contrat sera plus sûr pour la région, y compris pour Israël» a déclaré le Secrétaire d'Etat américain, John Kerry. Mais, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a déclaré que cet accord était « une erreur historique ».


« Aujourd'hui, le monde est devenu beaucoup plus dangereux parce que le régime le plus dangereux dans le monde a fait un pas important vers l'obtention des armes les plus dangereuses dans le monde, nous ne pouvons pas et ne permettrons pas un régime qui appelle à la destruction d'Israël pour obtenir les moyens d'atteindre cet objectif . Israël a beaucoup d'amis et d’alliés, mais quand ils se trompent, c'est mon devoir de parler.» a déclaré sèchement lors d'une conférence le Premier ministre israélien.

Le Ministre Mohammad Javad Zarif, n'est pas d'accord sur ce point, il pense que, justement, cet accord est l'occasion à l'Iran de «lever tous les doutes sur la nature exclusivement pacifique de son programme nucléaire.»

Le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni a ajouté: «cet accord est une bonne nouvelle pour le monde entier.»

Néanmoins, le président américain Barack Obama a mis l'Iran en garde : «Si l'Iran ne parvient pas à tenir ses engagements, nous reviendrons sur cet allègement des sanctions et nous rétablirons la pression». 


Source:

http://www.huffingtonpost.com/2013/11/23/iran-nuclear-deal_n_4331281.html

Maxim 

11/18/2013

Israel seeks to block Iranian nuclear deal

Negotiations between Westerners and the Iranian government could be disturbed by a request from Israel and elects to harden economical sanctions towards Tehran.

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu gathered many lawmakers and organizations aiming to present this week at United Nations congress an amendment to the defence bill, which would amount to impose tougher economical sanctions to Iran’s Rouhani government. Those sanctions have always been a way to keep Iran under pressure.
But today's context has changed as a coalition composed of six influential countries, including the United States, have taken an important step toward a temporary deal with Iran. This new move would cause tensions, which could scuttle diplomatic progress and even lead to war.
Iran is heavily dependent on the sale of its oil today and its export earnings have fallen sharply because of economic sanctions. Rouhani, who claims to be backed by Iranian public opinion and supreme leader Khamenei, wants to ease these sanctions through negotiations.
The coalition led by Israel which includes senator Mark Kirk from Illinois are determined to oppose it and demand that Tehran cease all nuclear activity.
Taxing Iran on nuclear research may seem favourable to Westerners but new “financial blames” would prove ineffective. Tehran has indeed invested heavily in nuclear activity and this is now part of Iran's national identity. Plus, it could break the fragile links that the U.S.A and Iran have begun to weave and even prompt Tehran to accelerate the process of building a nuclear weapon.
The only possible solution is to continue to negotiate and force Iran to play fair.



Israël tente de s’opposer à un accord sur le nucléaire iranien

Les négociations engagées par les Occidentaux avec le gouvernement iranien pourraient être perturbées par une initiative d’Israël et d'élus américains visant à durcir les sanctions économiques envers Téhéran.


Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réuni de nombreux élus américains et organisations dont le but serait de présenter cette semaine au Congrès américain un amendement sur le projet de loi de défense, qui reviendrait à imposer des sanctions économiques plus lourdes au gouvernement Rohani. Ces sanctions ont toujours été un moyen de tenir l'Iran sous pression.
Mais le contexte actuel ne se prête pas au durcissement de ces sanctions. En effet une coalition de six pays influents, incluant les Etats Unis, a fait un pas important vers un accord provisoire avec l'Iran. Cette initiative occasionnerait des tensions entre les deux groupes, ce qui pourrait anéantir les progrès diplomatiques et pire, mener à la guerre.
L’économie iranienne est fortement dépendante de la vente de son pétrole, sa principale ressource à ce jour. Cependant, les recettes de ses exportations ont fortement chuté, probablement en raison des sanctions économiques déjà imposées. Rohani veut–avec l’appui de l’opinion publique et du guide suprême Khamenei- alléger ces sanctions par la négociation.
La coalition menée par Israël (qui inclut notamment Mark Kirk, sénateur de l'Illinois, veut à tout prix s'opposer à cet assouplissement et exige surtout que Téhéran cesse toute activité nucléaire.
On pourrait croire que cette disposition consistant à « taxer » l'Iran sur ses recherches à propos de l'énergie nucléaire est favorable aux Occidentaux. Mais il y a fort à parier que de nouveaux «blâmes financiers » seraient sans efficacité. Téhéran a en effet beaucoup investi dans l'activité nucléaire et ce domaine représente une part de son identité nationale. De plus, cela pourrait briser les liens timides qu'ont commencé à tisser les États-Unis et l'Iran, et même faire réagir Téhéran, c'est à dire accélérer le processus de construction d'arme nucléaire, auquel s'opposeront militairement les U.S.A.
La seule solution réellement envisageable semble être de faire apparaître clairement les intentions de l'Iran en poursuivant les négociations.

Sources :


Martin

11/13/2013

              Hassan Rouhani’s first 100 days
It is now 100 days since Iranian president Hassan Rouhani was elected with more than 50% of the votes. During his political campaign, president Rouhani said that he wanted to represent all Iranians. His people give their opinions about his first 100 days and there are many differences between the Iranians. However, a big majority of the population think that the economic situation and the inflation have got worse. To fight this, some Iranians suggest improving the relations with Western countries which had deteriorated under the previous government. In contrast, another part of the population thinks that president Rouhani devotes too much time to his relation with the West and not enough time to home issues. Nevertheless Iranians feel better in their country; they think public morale has improved and the social climate has been appeased but there are many persisting problems like corruption or justice which remains controlled by just one man, the Supreme Leader. Another part of the population think that things have got worse and they want the president to act instead of blaming the previous government.
 
President Rouhani will have to put his shoulder to the wheel to deliver on his campaign promises, particularly that of representing all Iranians.
 
 
 
     Retour sur les 100 premiers jours d’Hassan                                Rouhani
 
Cela fait maintenant 100 jours que le nouveau président iranien Hassan Rouhani, élu avec plus de 50% des suffrages, est au pouvoir. Durant sa campagne, le président Rouhani disait vouloir représenter tous les Iraniens. Ces derniers se sont exprimés sur ses débuts à la tête du pays et les avis sont très divergents. Une large majorité de la population s’accorde sur le fait que la situation économique et l’inflation ne font qu’empirer. Pour remédier à cela, certain proposent d’améliorer les relations, très dégradées sous l’ancien gouvernement, avec les pays occidentaux, notamment les Etats-Unis.
En revanche, une partie de la population pense que le président Rouhani passe beaucoup trop de temps à améliorer ces relations sans assez prêter attention aux problèmes internes à l’Iran.
Pourtant les Iraniens se sentent mieux dans leur pays, ils trouvent que le climat social s’est apaisé et que le moral de la population s’est amélioré même si de nombreux problèmes persistent comme la corruption ou la justice qui est toujours dirigée par le même Leader Suprême.
Une autre partie de la population pense que les choses ne vont pas mieux, qu’elles empirent même et que le gouvernement actuel devrait cesser de blâmer l’ancien et s’attaquer plutôt à des problèmes sociaux comme le fort taux de chômage ou les prix en constante hausse.
 
Le président Rouhani va devoir donc redoubler d’efforts pour tenir les engagements de sa campagne politique, en particulier celui de représenter tous les Iraniens.
Théo
Source

11/03/2013



Iran Denies Halt to 20 percent Uranium Enrichment



Iran's top nuclear official, contradicting an influential lawmaker who said that the country had voluntarily halted its production, said: Iran has never stopped 20 per cent uranium enrichment



Iran has a stockpile of nearly 300 kilograms enriched up to 20 percent which is needed to power a reactor in Tehran but some analysts say that the Iran's fuel production is sufficient.



Last week, Hossein Naqavi Hosseini , a lawmaker who is the deputy head of the national security and foreign policy committee, announced the country's enriching uranium up to 20 percent had stopped. He told that “the site has the required fuel at the moment and there is no need for more production.”



Mr. Hosseini's remarks were seen as an indication that Iran was willing to compromise on all its enriched uranium stockpile in negotiations about the country's nuclear program. The West said that it's a guise for reaching the capability to make nuclear weapons. However, Iran says its activities are purely peaceful.



Mr. Hosseini said later that he had been misquoted but nobody knew why Alaeddin Boroujerdi decided to deny that Iran had ceased the production.



However, Mr. Salehi was corrected on Wednesday by the minister of intelligence, Mahmoud Alavi, concerning another matter about four “nuclear saboteurs”who had been arrested after trying to steal nuclear secrets from a power plant.



Mr. Alavi said the four suspects had dug a hole under a fence around the power plant in order to steal these secrets and sell them.



The minister said: “These people were thieves, not nuclear saboteurs, they were from a village close to the power plant, and they had done such things before.”















L'Iran dément l’arrêt de la production d'uranium enrichi à 20%




Un haut responsable de l’industrie nucléaire, contredisant un député influent qui avait déclaré que le pays avait volontairement cessé sa production, a déclaré: «L'Iran n'avait jamais cessé la production d'uranium enrichi à 20%
L'Iran possède un stock de près de 300 kg d'uranium enrichi jusqu'à 20 % nécessaire pour alimenter un réacteur à Téhéran, mais certains experts affirment que la quantité de combustible de l'Iran est déjà suffisante.

La semaine dernière, Hossein Hosseini Naqavi, un député qui est aussi le chef adjoint de la commission de la politique étrangère et de la sécurité nationale, avait annoncé l'arrêt de l’enrichissement d'uranium du pays. Il avait déclaré que «le site a le combustible nécessaire à l'heure actuelle et il n'y a pas besoin de plus.»

Les remarques de M.Hosseini ont été vues comme une indication que l'Iran était prêt à un compromis sur son stock d'uranium enrichi dans les négociations avec les grandes puissances sur le programme nucléaire du pays. Les Occidentaux estiment qu’il s’agit d'un prétexte pour atteindre la capacité de fabriquer des armes nucléaires. Cependant, l'Iran affirme que ses activités sont purement pacifiques.

M. Hosseini a déclaré plus tard qu'il avait été mal cité, mais personne ne savait comment . Alaeddin Boroujerdi a décidé de nier que l'Iran ait cessé la production.

M. Salehi, un diplomate iranien , a ensuite corrigé M. Hosseini . Toutefois, M. Salehi a été lui aussi corrigé mercredi par le Ministre du Renseignement, Mahmoud Alavi, concernant une autre affaire portant sur quatre «saboteurs» qui avaient été arrêtés après avoir tenté de voler des secrets nucléaires.

M. Alavi a déclaré que les quatre suspects avaient creusé un trou sous une clôture autour de la centrale afin de se faufiler, voler ces secrets et les vendre.

Selon le ministre: «Ces gens étaient des voleurs, pas des saboteurs nucléaires, ils étaient d'un village proche de la centrale et c’étaient des récidivistes. » 


Source : 
 http://www.nytimes.com/2013/10/31/world/middleeast/iran.html

Maxim.