11/18/2013

Israel seeks to block Iranian nuclear deal

Negotiations between Westerners and the Iranian government could be disturbed by a request from Israel and elects to harden economical sanctions towards Tehran.

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu gathered many lawmakers and organizations aiming to present this week at United Nations congress an amendment to the defence bill, which would amount to impose tougher economical sanctions to Iran’s Rouhani government. Those sanctions have always been a way to keep Iran under pressure.
But today's context has changed as a coalition composed of six influential countries, including the United States, have taken an important step toward a temporary deal with Iran. This new move would cause tensions, which could scuttle diplomatic progress and even lead to war.
Iran is heavily dependent on the sale of its oil today and its export earnings have fallen sharply because of economic sanctions. Rouhani, who claims to be backed by Iranian public opinion and supreme leader Khamenei, wants to ease these sanctions through negotiations.
The coalition led by Israel which includes senator Mark Kirk from Illinois are determined to oppose it and demand that Tehran cease all nuclear activity.
Taxing Iran on nuclear research may seem favourable to Westerners but new “financial blames” would prove ineffective. Tehran has indeed invested heavily in nuclear activity and this is now part of Iran's national identity. Plus, it could break the fragile links that the U.S.A and Iran have begun to weave and even prompt Tehran to accelerate the process of building a nuclear weapon.
The only possible solution is to continue to negotiate and force Iran to play fair.



Israël tente de s’opposer à un accord sur le nucléaire iranien

Les négociations engagées par les Occidentaux avec le gouvernement iranien pourraient être perturbées par une initiative d’Israël et d'élus américains visant à durcir les sanctions économiques envers Téhéran.


Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réuni de nombreux élus américains et organisations dont le but serait de présenter cette semaine au Congrès américain un amendement sur le projet de loi de défense, qui reviendrait à imposer des sanctions économiques plus lourdes au gouvernement Rohani. Ces sanctions ont toujours été un moyen de tenir l'Iran sous pression.
Mais le contexte actuel ne se prête pas au durcissement de ces sanctions. En effet une coalition de six pays influents, incluant les Etats Unis, a fait un pas important vers un accord provisoire avec l'Iran. Cette initiative occasionnerait des tensions entre les deux groupes, ce qui pourrait anéantir les progrès diplomatiques et pire, mener à la guerre.
L’économie iranienne est fortement dépendante de la vente de son pétrole, sa principale ressource à ce jour. Cependant, les recettes de ses exportations ont fortement chuté, probablement en raison des sanctions économiques déjà imposées. Rohani veut–avec l’appui de l’opinion publique et du guide suprême Khamenei- alléger ces sanctions par la négociation.
La coalition menée par Israël (qui inclut notamment Mark Kirk, sénateur de l'Illinois, veut à tout prix s'opposer à cet assouplissement et exige surtout que Téhéran cesse toute activité nucléaire.
On pourrait croire que cette disposition consistant à « taxer » l'Iran sur ses recherches à propos de l'énergie nucléaire est favorable aux Occidentaux. Mais il y a fort à parier que de nouveaux «blâmes financiers » seraient sans efficacité. Téhéran a en effet beaucoup investi dans l'activité nucléaire et ce domaine représente une part de son identité nationale. De plus, cela pourrait briser les liens timides qu'ont commencé à tisser les États-Unis et l'Iran, et même faire réagir Téhéran, c'est à dire accélérer le processus de construction d'arme nucléaire, auquel s'opposeront militairement les U.S.A.
La seule solution réellement envisageable semble être de faire apparaître clairement les intentions de l'Iran en poursuivant les négociations.

Sources :


Martin

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