Israel
seeks to block Iranian nuclear deal
Negotiations
between Westerners and the Iranian government could be disturbed by a
request from Israel and elects to harden economical sanctions towards
Tehran.
Israeli
Prime Minister Benjamin Netanyahu gathered many lawmakers and
organizations aiming to present this week at United Nations congress
an amendment to the defence bill, which would amount to impose
tougher economical sanctions to Iran’s Rouhani government. Those
sanctions have always been a way to keep Iran under pressure.
But
today's context has changed as a coalition composed of six
influential countries, including the United States, have taken an
important step toward a temporary deal with Iran. This new move would
cause tensions, which could scuttle diplomatic progress and even lead
to war.
Iran
is heavily dependent on the sale of its oil today and its export
earnings have fallen sharply because of economic sanctions. Rouhani,
who claims to be backed by Iranian public opinion and supreme leader
Khamenei, wants to ease these sanctions through negotiations.
The
coalition led by Israel which includes senator Mark Kirk from
Illinois are determined to oppose it and demand that Tehran cease all
nuclear activity.
Taxing
Iran on nuclear research may seem favourable to Westerners but new
“financial blames” would prove ineffective. Tehran has indeed
invested heavily in nuclear activity and this is now part of Iran's
national identity. Plus, it could break the fragile links that the
U.S.A and Iran have begun to weave and even prompt Tehran to
accelerate the process of building a nuclear weapon.
Israël
tente de s’opposer à un accord sur le nucléaire iranien
Les
négociations engagées par les Occidentaux avec le gouvernement
iranien pourraient être perturbées par une initiative d’Israël
et d'élus américains visant à durcir les sanctions économiques
envers Téhéran.
Le
premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réuni de nombreux
élus américains et organisations dont le but serait de présenter
cette semaine au Congrès américain un amendement sur le projet de
loi de défense, qui reviendrait à imposer des sanctions économiques
plus lourdes au gouvernement Rohani. Ces sanctions ont toujours été
un moyen de tenir l'Iran sous pression.
Mais
le contexte actuel ne se prête pas au durcissement de ces sanctions.
En effet une coalition de six pays influents, incluant les Etats
Unis, a fait un pas important vers un accord provisoire avec l'Iran.
Cette initiative occasionnerait des tensions entre les deux groupes,
ce qui pourrait anéantir les progrès diplomatiques et pire, mener à
la guerre.
L’économie
iranienne est fortement dépendante de la vente de son pétrole, sa
principale ressource à ce jour. Cependant, les recettes de ses
exportations ont fortement chuté, probablement en raison des
sanctions économiques déjà imposées. Rohani veut–avec l’appui
de l’opinion publique et du guide suprême Khamenei- alléger ces
sanctions par la négociation.
La
coalition menée par Israël (qui inclut notamment Mark Kirk,
sénateur de l'Illinois, veut à tout prix s'opposer à cet
assouplissement et exige surtout que Téhéran cesse toute activité
nucléaire.
On
pourrait croire que cette disposition consistant à « taxer »
l'Iran sur ses recherches à propos de l'énergie nucléaire est
favorable aux Occidentaux. Mais il y a fort à parier que de nouveaux
«blâmes financiers » seraient sans efficacité. Téhéran a en
effet beaucoup investi dans l'activité nucléaire et ce domaine
représente une part de son identité nationale. De plus, cela
pourrait briser les liens timides qu'ont commencé à tisser les
États-Unis et l'Iran, et même faire réagir Téhéran, c'est à
dire accélérer le processus de construction d'arme nucléaire,
auquel s'opposeront militairement les U.S.A.
La
seule solution réellement envisageable semble être de faire
apparaître clairement les intentions de l'Iran en poursuivant les
négociations.
Martin
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