12/14/2019

208 died in demonstrations


Last Tuesday the Iranian state television broadcast a document about the crisis, which began on November 15th. It was the first time that the authorities have sought to explain their reponse and the Internet interruption.

In this report, the Iran acknowledged security forces had killed a few "rioters" in multiple cities and villages during the demonstrations against the rise of the price of oil. 
The Iranian state television painted demonstrators as "rioters who have attacked sensitive and military centers with firearms and knives, and have taken hostages in some areas".

The report has also mentioned other casualties who were security forces and peaceful protesters, but they didn't detail the reason of their death. The document also explained about the city of Mahshahr because the authorities have been confronted to separatist groups with "semi-heavy weapons", this was also the same case in Tehran and in Shiraz where ten people died.

The American president Donald Trump said Tuesday that the "Iran is killing perhaps thousands and thousands of people right now as we speak, that is why they cut off the internet so people can't see what is going on".

On their side, Amnesty International says that 208 Iranian were killed during the demonstations: "We've seen over 200 people killed in a very swift time, in under a week," said Mansoureh Mills, an Iranian researcher at Amnesty. But it's not true for authorities: "I explicitly announce that the numbers and figures that are being given by hostile groups are utter lies and the statistics have serious differences with what they announced," judiciary spokesman Gholamhossein Esmaili said. Until now, Iran hasn't estimated the number of deaths.

Iran has banned internet to prevent citizens from sharing images or information about what it's really going on; and other countries from knowing about the consequences and the violence of the demonstrations.

During this week "The authorities have been threatening families, some have been forced to sign undertakings that they won't speak to the media," Mills said. "Families have been forced to bury their loved ones at night under a heavy security presence."
 
 

L'Iran reconnaît pour la première fois son implication dans la mort de civils
Ce mardi, la télévision publique iranienne a diffusé un documentaire sur la crise, qui a débuté le 15 novembre. C'était la première fois que les autorités iraniennes expliquaient leurs actes et l'interdiction d'accéder à Internet.
Dans ce reportage, elle a reconnu que les forces de sécurité ont tué quelques" d'émeutiers" dans plusieurs villes et villages pendant les manifestations contre l'augmentation du prix du pétrole. 
La télévision nationale iranienne a qualifié les manifestants  "des émeutiers qui ont attaqué des centres sensibles et militaires avec des armes à feu et des couteaux, et ont pris des otages dans certaines zones".
Le rapport a également mantionné d'autres personnes décédées comme des membres des forces de sécurité et des manifestants pacifiques, mais n'a pas précisé la raison de leur mort.  Le reportage a également parlé de la ville de Mahshahr car les autorités ont confronté un groupe séparatiste qui avait "des armes semi-lourdes".
Ils sont également confrontés à un groupe à Téhéran et à Shiraz, où dix personnes sont mortes.
Le président Donald Trump a déclaré mardi que "L'Iran tue peut-être des milliers et des milliers de personnes en ce moment même, c'est pourquoi il coupe l'Internet pour que les gens ne puissent pas voir ce qui se passe."
De son côté, Amnesty International affirme que 208 Iraniens ont été tués au cours de cette attaque : "Nous avons vu plus de 200 personnes tuées en un temps-record, en moins d'une semaine, a déclaré Mansoureh Mills, un chercheur iranien à Amnesty International, mais les autorités ne sont pas de cet avis : "J'annonce explicitement que les chiffres  donnés par les groupes hostiles sont des mensonges et que les statistiques sont très différentes de ce qu'ils ont annoncé ", a déclaré Gholamhossein Esmaili, porte-parole de la justice. Pour l'instant, l'Iran n'a pas estimé le nombre de morts.
L'Iran a interdit Internet pour éviter que les Iraniens partagent des images ou des informations. Pour que les autres pays connaissent les conséquences et la violence de la manifestation.
Au cours de cette semaine, "Les autorités ont menacé des familles, certaines ont été forcées de signer des engagements mentionnant qu'elles ne parleront pas aux médias", a dit Mills. "Des familles ont été forcées d'enterrer leurs proches la nuit sous une forte présence de sécurités."
Amélia