10/13/2014

Dangerous sports




An Iranian-British woman, Ghoncheh Ghavami, 25, was arrested in Tehran’s Azadi Stadium on 20 June for taking part in a demonstration requiring that women be allowed inside. She with other women tried to attend a men’s volleyball game.

She was visiting family in Iran while working on for a charity organization teaching literacy to street children.
In the Islamic Republic, women are forbidden from watching men’s sport. A law about it was approved in 2012.
This young woman was finally released after an extensive set of questions. A few days later, the police discovered her dual nationality thanks to the documents that had been confiscated. But Iran doesn't recognize dual nationality so she was arrested again.
She was accused of “propaganda against the regime” and has been held in the Evin jail for the last one hundred days.
Last Wednesday, Ghoncheh Ghavami started a hunger strike for five days to protest against her arrest.

Her brother, Iman Ghavami, published a petition online demanding her release. Her mother Susan Moshtaghian wrote on it: “Yesterday, I finally saw my Ghoncheh. She said she's been on a hunger strike since Wednesday. God, I can't breathe...”
So far, more than 500,000 people have signed this petition.
Susan Moshtaghian also went on a hunger strike in solidarity with her daughter.  She intends to protest as well against the Iranian authorities.
Iranian women are still waiting for a better freedom promised by the president.
                                                                                            Anne


Sport dangereux


Une Anglo-iranienne de 25 ans, Ghoncheh Ghavami, a été arrêtée au stade Azadi à Téhéran le 20 juin dernier pour avoir participé à une manifestation réclamant l’autorisation d’entrer aux femmes. En effet, elle essayait avec d’autres femmes d’assister à un match de volley masculin.
Elle était en Iran afin de rendre visite à sa famille et d’y travailler pour une association caritative apprenant aux enfants pauvres à lire et à écrire.
Dans la République islamique, les femmes ont interdiction de regarder tout sport masculin. Une loi à ce sujet a été votée  en 2012.
Cette jeune femme été relâchée à la suite d’un long interrogatoire. Quelques jours plus tard, la police a découvert sa double nationalité après avoir examiné ses documents confisquées. Or, l’Iran ne reconnaît pas la double nationalité. Elle a donc été arrêtée de nouveau.
Accusée de « propagande contre le régime », elle est toujours détenue dans la prison d’Evin depuis plus de trois mois.
Mercredi dernier, Ghoncheh Ghavami a commencé une grève de la faim de cinq jours pour protester contre son arrestation.
Son frère, Iman Ghavami, a publié sur internet une pétition demandant sa libération. Sa mère,  Susan Moshtaghian, a écrit sur celle-ci: «Hier, j’ai enfin pu voir ma Ghoncheh. Elle disait qu’elle faisait une grève de la faim depuis mercredi. Mon dieu, je ne peux plus respirer…»
A ce jour, plus de 500.000 personnes ont signé cette  pétition.
Susan Moshtaghian fait désormais elle aussi une grève de la faim en solidarité avec sa fille. Elle veut également protester contre les autorités iraniennes.
Les femmes iraniennes attendent toujours la plus grande liberté promise par le président.
                                                                                            Anne




10/07/2014

When ISIS helps repression at home

(ISIS : Islamic State of Iraq and Syria, one of the names of the Islamic State.)

In Iranian jails many prisoners are awaiting their execution.
Today, Iran seems to be hiding the rise of political arrests and executions behind the world's focus on ISIS.
One of them, Reyhaneh Jabbari, was sentenced to death, when she was 19, for stabbing a man who tried to rape her. She is to be hanged on October 8, 2014.
The date has been re-scheduled because on September 29, her family protested the execution outside the prison and a crowd grew quickly. 

The authorities ordered them to leave and told to the family, she was not to be hanged, a statement the authorities commonly make before an execution so it can be carried out without incident.
But Jabbari's mother refused to leave the place until her daughter was transferred, unharmed, to her original cell.
The news spread quickly throughout the world and Human Rights organizations were alerted. As a consequence, the execution was halted and re-scheduled for October 8. 

The Iranian regime seems to be hoping her case will be overlooked by then amidst headlines dominated by ISIS.
Many women have been executed for the same reasons as Iran is an islamic country and Islamic laws rarely recognizes self-defense, especially in cases of rape.
But other cases have been reported.
For example, the prisoners who have been taken from their cell to be executed and have since gone "missing" such as Ayatollah Hossein Kazamani Boroujerdi. But the regime does not allow the media inside Iran to report on missing prisoners, deeming it inaccurate and propaganda against the regime.
In the case of Mohammad Reza Pour Shajari, who is "missing" too the authorities have denied the arrest and any knowledge of his disappearance.





Quand l’Etat islamique sert de diversion

En Iran, la peine de mort existe toujours et de nombreux prisonniers attendent leur exécution.
Aujourd'hui, l'Iran cache un nombre croissant d’arrestations et d’exécutions derrière l’Etat islamique qui est devenu la principale préoccupation du monde.
Reyhaneh Jabbari a été condamnée à mort, quand elle avait 19 ans, pour avoir blessé un homme qui essayait de la violer. Elle sera pendue le 8 octobre 2014.
La date de son exécution a été reportée car sa famille a protesté devant la prison, le 29 septembre, le jour prévu initialement, et une foule a rapidement grandi autour d’eux.
Les autorités leur ont ordonné de partir et ont dit à la famille qu'elle ne serait pas pendue, ce qu'ils ont l'habitude de dire pour éviter tout incident.
Mais la mère de Jabbari a refusé de partir jusqu'à ce que sa fille soit transférée, indemne, dans sa prison d'origine.
La nouvelle s’est rapidement propagée dans le monde et des Organisations des Droits de l'Homme ont été alertées, ce qui a mené au report de l'exécution.
Le régime semble espérer que son cas soit oublié dans l’actualité dominé par l’EI.
Beaucoup de femmes ont été exécutées pour les mêmes raisons car l'Iran est un pays islamique et les lois islamiques reconnaissent rarement l'auto-défense, surtout dans les affaires de viol.
Mais d'autres cas existent. Par exemple, des prisonniers qui ont été tirés de leur cellule pour être exécutés et sont depuis "portés disparus". C'est le cas de l'Ayatollah Hossein Kazamani Boroujerdi.
Le régime interdit aux médias d'informer sur les prisonniers portés disparus, qualifiant ces informations d’inexactes et de propagande contre le régime.
Dans le cas de Mohammad Reza Pour Shajari, également "porté disparu", le régime nie avoir connaissance de son arrestation ou de sa disparition.

 
Y. 

 
Source : http://www.gatestoneinstitute.org/4755/iran-political-prisoner-cleansing
Gatestone Institute, international policy council.

10/01/2014

Historical meeting

    Wednesday 24 September a historical meeting took place between the Iranian president, Hassan Rouhani and UK prime minister, David Cameron in NYC at the UN meeting, just after the beginning of air-raids in Syria by the US and five other countries. Cameron and Rouhani had already spoken on the phone but never seen each other face to face. “We have severe disagreements” Cameron said but also added “Iran's leader could help in defeating the threat from ISIL (=ISIS or so-called Islamic State)”. 
   Rouhani condemned US air-raids in Syria, without “any legal standing” he said but wants Iran to play a role in the fight against ISIS. It's the first meeting between a UK prime minister and an Iranian president since the Iranian revolution in 1979.
This long period of no-contact was caused by lots of disagreements such as nuclear weapons or humans rights.
This meeting may preclude some easing of tension while negotiations about Iranian nuclear research are still under way.

Rencontre historique

Mercredi 24 septembre, une rencontre historique, a eu lieu entre le président iranien, Hassan Rouhani et le premier ministre anglais, David Cameron. Ils se rencontraient pour la première fois, à New York pendant le sommet des Nations Unies, peu après le début des frappes aériennes américaines en Syrie. Ils ne s'étaient jamais vus, n'étant en contact que par téléphone.
«Nous avons de grands désaccords» a dit Cameron mais il a aussi ajouté «Les représentants iraniens pourraient nous aider à éradiquer la menace crée par le groupe islamiste ISIL (=ISIS, le prétendu État Islamique)».
Rouhani, pour sa part, a exprimé sa désapprobation face aux frappes des États Unis en Syrie : « elles sont illégales» mais il tient aussi à ce que l'Iran joue un rôle dans la déroute du groupe islamiste ISIS.
C'était la première rencontre entre un premier ministre anglais et un président iranien depuis la révolution iranienne de 1979, cette longue absence de contact était due à de nombreux désaccords notamment à propos des armes nucléaires et des droits de l'Homme. C’est peut-être le signe d'une détente entre l'Iran et les pays occidentaux alors que les Nations Unies négocient toujours sur le dossier du nucléaire iranien.

Lucie
(sources: CNN, BBC news)