11/30/2019

Cyber Control




Following the November 2019 protests against rising oil prices, the Iranian government banned Internet access for several days in order to avoid any external interference.
Internet control is an important issue in Iran and its control by the government is increasing after every protest.
Aware that the decision to close the Internet represents a significant economic impact, the government has planned to create a national Internet since 2005. This state-controlled network would reflect the most popular applications based abroad such as Facebook or YouTube.
A "white list" would feature all authorized websites while all other sites would be blocked.
This blocking system would thus make it possible to control the flow of incoming information coming from abroad and out of Iran.
However, it could be flawed as many netizens resort to private social networks. These private networks bypass the filtering system to access social networks such as Facebook and international media like the BBC News.



Internet sous contrôle



A la suite des manifestations de novembre 2019 contre la hausse du prix de l’essence, le gouvernement iranien a interdit l’accès à Internet pendant plusieurs jours afin d’éviter toute ingérence externe.
Le contrôle d’internet est une question importante en Iran et son contrôle par le gouvernement augmente après chaque émeute.
En effet, conscient que la décision de fermer Internet représente un impact non négligeable sur le plan économique, le gouvernement souhaite créer depuis 2005 un internet national, sous le contrôle de l’Etat, qui refléterait les applications les plus populaires basées à l’étranger (Facebook, You tube...).
Une « liste blanche » contiendrait tous les sites Web autorisés tandis que tous les autres sites seraient bloqués.
Ce système de blocage permettrait ainsi de contrôler les flux d’informations entrants en provenance de l’étranger et sortants de l’Iran.
Toutefois, ce système pourrait présenter une faille car de nombreuses personnes recourent aux réseaux sociaux privés. Ces réseaux privés contournent le système de filtrage pour accéder à des réseaux sociaux tels que Facebook et aux médias internationaux comme BBC News.

Nathanaëlle

11/24/2019

Oil riots in an oil country


This week, 100 Iranian leaders and prominent figures were arrested after they have demonstrated against the 50% increase in gasoline prices, and the fact that drivers will only be able to use 60 liters per month.
This demonstrations turned violent as a lot of banks and petrol stations were set ablaze.

Amnesty International says that 100 people were killed during the demonstrations, but the Iranian officials announced only 12 dead.

As for the 100 Iranians arrested, they were identified and detained, by Iran's powerful Revolutionary Guards.
President Hassan Rohani congratulated himself about this victory against an "enemy plot".

To prevent the spread of the demonstrations, Iran banned Internet access throughout the country.
The United States has imposed sanctions on the Iranian Minister of Communication after this limitation.

In recent days the restriction has been removed in some places in Iran.

Amélia
 
 
Au pays du pétrole l'essence vaut une fortune
 Cette semaine, centaines de personnalités et de dirigeants du mouvement de contestation contre l'augmentation du prix de l'essence ont été arrêtés.
Récemment, président Hassan Rohani avait annoncé une augmentation de 50% du prix de l'essence ainsi qu'une restriction de 60 litres par mois et par habitant.
Les manifestations a été très violente et de nombreuses banques et stations de service ont été incendiées.
Selon Amnesty International, 100 personnes auraient trouvé la mort au cours des évènements, mais les autorités iraniennes n'ont fait état que de 12 morts.
Quant aux personnes arrêtées, ils ont été identifiées. Ils sont maintenant détenues par les Gardiens de la Révolution.
Le président Hassan Rohani s'est félicité de cette victoire contre le "complot des ennemis du pays"
Pour éviter la propagation de la manifestation, l'Iran a interdit l'accès à internet dans tout le pays.
Les États-Unis ont pris des sanctions à l'encontre du ministre iranien de la communication après cette censure.
Depuis quelques jours la restriction a été levée dans certaines régions.
Amélia
 

 

11/09/2019

Between earthquake and black gold



Iran is an area of high seismic activity as it sits on two tectonic plates.
On 8 November 2019, a 5.9-magnitude earthquake occurred in the city of Tark. It killed five people and injured hundreds in a mountain area in the north-west of the country. The epicenter of the earthquake was 10 km deep. The earthquake was felt as far as Tehran. Rescue teams intervened in 41 villages to rescue the panic-stricken population. They distributed survival kits, blankets, tents.

The last major earthquake was in 2007 with an impressive magnitude of 7. It killed more than 600 people and injured more than 900. The 2007 earthquake was preceded by another earthquake in 2003 with a magnitude of 6.3 which destroyed the historic city of Bam.

Coincidentally two days after the earthquake of November 8, 2019, Iranian President Rouhani announced the discovery of a huge oil field located in the district of Khuzestan and estimated at 53 billion barrels of crude oil. The oil field covers 2,400 km2 from Bostan to Omidiyeh with an oil layer 80 meters deep.

The Iranian President announced that the new oil field should increase oil revenues by $ 32 billion for a 1% extraction rate. Consequently, it could become the second largest oil field in Iran after Ahvaz's 65 billion barrels.

This discovery comes in a country subjected to US economic sanctions. These sanctions have slowed down Iranian economic activity and led to the devaluation of the Iranian currency and the decline of foreign investors.

In conclusion, in an interval of two days, it is interesting to note that the Iranian soil has penalized both the country and its population while revealing a new source of oil wealth.

Entre séisme et or noir

L’Iran est une zone de forte activité sismique car situé sur deux plaques tectoniques.

Le 8 novembre 2019, un séisme d’une magnitude de 5,9 dans la ville de Tark a fait 5 morts et des centaines de blessés dans une zone montagneuse située dans le nord ouest du pays. L’épicentre du séisme se trouvait à une profondeur de 10 km. Il a été ressenti jusqu’à Téhéran. Des équipes de secours sont intervenues dans 41 villages pour aider la population prise de panique. Elles ont distribué des kits de survie, des couvertures et des tentes.

Le dernier séisme majeur remonte à 2007. D’une magnitude de 7, il a fait plus de 600 morts et plus de 900 blessés. Le séisme de 2007 a été précédé d’un autre tremblement de terre en 2003 d’une magnitude de 6,3 qui avait détruit la ville historique de Bam.

Hasard des dates, deux jours après le séisme du 8 novembre 2019, le président M. Rouhani a annoncé la découverte d’un immense gisement de pétrole situé dans la province du Khuzestan et estimé à 53 milliards de barils de pétrole brut. Le champ pétrolier s’étend sur 2 400 km² de Bostan à Omidiyeh. La couche de pétrole a une profondeur de 80 mètres.
Ce nouveau gisement devrait, selon le président iranien, augmenter les revenus pétroliers de 32 milliards de dollars pour un taux d’extraction de 1% et pourrait devenir le deuxième plus grand gisement iranien après celui d’Ahvaz contenant 65 milliards de barils.

Cette découverte arrive dans un pays sous le coup de sanctions économiques américaines qui ont entraîné notamment un net ralentissement de l’activité économique iranienne, la dévaluation de la monnaie iranienne et un recul des investissements étrangers.

En conclusion, dans un intervalle de deux jours, il est intéressant de constater que le sol iranien a de nouveau frappé le pays et sa population par un tremblement de terre tout en révélant une nouvelle source de richesse pétrolière.

Nathanaëlle