6/27/2010

Thursday 10 June

Quibbling Russia makes a squeaking America


After the fouth round of UN sanctions against Iran, its government is currently reconsidering its relationships with the UN nuclear watchdog.

Indeed, the UN Security Council voted to impose new restrictions and sanctions on Iran owing to its nuclear enrichment programme. They were supposed to prevent Iran from trading heavy weapons and nuclear technology because the EU and the USA are suspecting Teheran is trying to build nuclear weapons, even if it says that its nuclear programme is peaceful. The proposition was voted by almost every members of the Council.

Unfortunately, the proposition was watered down by Russia and China. China reaffirmed it "highly" valued its relations with Iran even if it voted for the sanctions and Russia raise unexpected objections. The measures aimed to stop heavy weapons such as missiles trade but the Russian government explained that its missiles trade with Iran was not concerned by the restrictions. According to the UN resolution, only "missiles or missile systems as defined for the purpose of the UN Register of Conventional Arms" are prohibited and it appears that S-300, the type of surface-to-air missiles Russia provides to Iran, is not listed as a forbidden weapon. Russia clarified it would not stop its trade with Iran.

The missiles "rift" started an intense debate and critics of the Obama administration attacked harshly what John Bolton, former US envoy to the UN, describes as a "diplomatic malpractice". President Obama declared that those measures send an "unmistakable message" about USA will to stop nuclear weapons trading, even if those sanctions were not as tough as expected.

Nethertheless, Iranian president, Mahmoud Ahmadinejad, said the UN's resolutions were like a "used handkerchief which should be thrown in the dustbin. They are not capable of hurting Iranians".

The UN resolutions will however restict the financial transactions with Iranian banks as well as the dubious Iranian enterprises.


My opinion: Russia is quibbling to keep providing weapons to Iran, making the UN sanctions quite ineffective. Mahmoud Ahmadinejad knows it well and laught at the sanctions. But that is true that this rift is unbelievable and we can wonder how the UN could have omitted certain types of missiles and other kinds of heavy weapons. This so-called failure is not improving the situation, when the Iranian question is getting more and more worrying



Jeudi 10 juin

Le grain de sable russe dans la machine américaine


Après la quatrième série de sanctions contre l'Iran, son gouvernement reconsidère actuellement ses relations avec l'organisme de surveillance nucléaire des Nations Unies.

En effet, le Conseil de Sécurité a voté de nouvelles restrictions et sanctions contre l'Iran en raison de son programme d'enrichissement d'uranium. Elles étaient supposées empêcher l'Iran de faire du commerce d'armes lourdes et de technologie nucléaire puisque l'Union européenne et les États-Unis suspectent Téhéran d'essayer de construire des armes nucléaires, bien que l'Iran affirme que son programme est pacifique. La proposition a été adoptée par pratiquement tous les membres du Conseil.

Malheureusement, la proposition a été édulcorée par la Chine et la Russie. La Chine a réaffirmé qu'elle valorisait "très fortement" ses relations avec l'Iran même si elle a voté en faveur des nouvelles sanctions et la Russie a soulevé une objection inattendue. Les mesures avaient pour but de stopper le commerce d'armes lourdes comme les missiles mais le gouvernement russe a expliqué que ses transactions de missiles avec l'Iran n'étaient pas concernées par les restrictions. Selon la résolution de l'ONU, seuls les "missiles et lanceurs de missiles comme définis dans le registre des Nations Unies des Armes Classiques" sont prohibés et il semblerait que les S-300, modèle de missiles sol-air que la Russie fournit à l'Iran, n'est pas listé comme interdit. La Russie a précisé qu'elle ne stopperait pas ses échanges avec l'Iran.

Cette "faille" à propos des missiles a déclenché un débat passionné et les critiques de l'administration Obama ont attaqué durement ce que John Bolton, ancien envoyé des États-Unis aux Nations Unies, décrit comme une "faute professionnelle diplomatique". Le président Obama a déclaré que ces mesures envoyaient un "signal clair" de la volonté des États-Unis d'arrêter le commerce d'armes nucléaires, même si ces sanctions n'ont pas été aussi sévères qu'on aurait pu l'espérer.

Néanmoins, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré que les résolutions des Nations Unies sont comme un "mouchoir usagé bon à jeter à la poubelle. Elles ne sont pas capables d'affecter les Iraniens".

Les mesures de l'ONU restreindront tout de même les transactions financières des banques iraniennes ainsi que celles des entreprises douteuses en Iran.


Mon opinion: La Russie ergote pour continuer de procurer des armes à l'Iran, rendant les sanctions prises par les Nations Unies plutôt inefficaces . L'Iran le sait bien et se moque des sanctions. Mais il est vrai que le fait qu'une faille de ce type puisse exister est invraisemblable et la question qui se pose est de savoir comment la proposition a pu omettre certains types de missiles et autres armes lourdes. Ce pseudo-échec n'améliore pas la situation, à l'heure ou la question de l'Iran est de plus en plus préoccupante.


Joachim

Source:
http://news.bbc.co.uk/2/hi/world/middle_east/10281412.stm

6/19/2010

Clotilde Reiss released from Iran

Saturday 15 May

Clotilde Reiss released from Iran

On Saturday, Iran announced that Clotilde Reiss, 25, the French student who had been arrested last July after the contested presidential election results in June would be released and could come back to France.
She had been charged with spying and plotting with more than 100 activists to overthrow the Islamic regime in August. She had pleaded not guilty.
She was remanded in custody for a month and a half and released on bail on condition she stayed in the French Embassy in Tehran until the end of her trial.
She was sentenced to 10 years’ imprisonment which has been commuted into a $300,000 fine.
Her lawyer, Mohammad Ali Mahdavi Sabet announced to The Associated Press the fine had been paid and that she would get her passport back on Sunday and could then leave the country, so the case was over.
Bernard Valero, the French Foreign Ministry spokesman did not comment on the decision but just said France was awaiting her return as soon as possible.
This decision was announced only one week after the Iranian Majid Kakavand was authorized to leave France and go back to Iran after France had refused the United States his extradition request. He was accused of having bought sensitive U.S. electronics on Internet which he resold to Iran’s military, evading export controls.


My opinion: I think the reason why Iran closed Clotilde Reiss’ case in exchange for a big amount of money and let her go back to France is because the week before, France allowed Majid Kakavand to return to Iran. It shows that the indictment against Clotilde was certainly unfounded.


Samedi 15 mai

L’Iran annonce la libération de Clotilde Reiss

Samedi, l’Iran a annoncé la libération de Clotilde Reiss, l’étudiante française âgée de 25 ans, qui pourra regagner la France. Elle avait été arrêtée en juillet dernier après les résultats contestés des élections présidentielles de juin, accusée d’espionnage et de complot avec plus de 100 opposants en vue de renverser le pouvoir islamique. Elle a toujours plaidé non coupable.
Elle avait été mise en détention provisoire pendant un mois et demi, puis libérée sous caution à condition qu’elle reste à l’ambassade française de Téhéran jusqu’à la fin de son procès.
Elle a été condamnée à une peine de 10 ans d’emprisonnement qui a été commuée en une amende de 300.000 dollars.
Son avocat Mohammad Ali Mahdavi Sabet a annoncé que l’amende avait été payée, que son passeport lui serait rendu dimanche et qu’elle pourrait alors quitter le pays, l’affaire était donc close.
Bernard Valero, le porte-parole du ministère français des affaires étrangères n’a fait aucun commentaire, il a juste dit que la France attendait son retour dans les plus brefs délais.
Cette décision a été annoncée une semaine seulement après que l’iranien Majid Kakavand, détenu en France, ait été autorisé à regagner son pays, alors que la France venait de refuser aux Etats-Unis leur demande d’extradition. Il était accusé d’avoir acheté du matériel électronique américain sur Internet qu’il avait revendu à l’armée iranienne en contournant ainsi le contrôle des exportations.


Mon opinion: A mon avis, la raison pour laquelle l’Iran a clos l’affaire Clotilde Reiss en échange d’une grosse somme d’argent et l’a autorisée à rentrer en France, est parce que la France a libéré Majid Kakavand. Cela tend à prouver que l’inculpation de Clotilde était probablement sans fondements.

Aurélien

6/12/2010

Wednesday 9 June

A bitter boost shot


The Security Council is set to vote a new proposition which aims to sanction for the fourth time Iranian failure at complying with the UN rules about nuclear enrichment.

This proposition will enforced the previous restrictions that already had limited Iran's nuclear, economic and weapon trade by a control of the merchandises that come in and out of Iran, prohibiting heavy weapons trade, and by freezing all economic trades related to Iran nuclear industry.

Mrs Clinton, US Secretary of State, declared that those were "the most significant sanctions that Iran has ever faced". She was backed up by the five UN's veto-holding members and she rejoiced with the gathering of the major part of the international community.

Iranian president, Mahmoud Ahmadinejad, answered by warning the Council that he would not accept nuclear talks if thoses sanctions were applied. He also threatened to end the negotiations on low-enriched uranium in exchange for reactor fuel with Turkey and Brazil, two members of the Security Council. The two countries asked the Council to debate that risk for fear that Iran should apply its threat.

Mr Ahmadinejad, speaking on Tuesday in Istanbul, also said that "the first ones to lose would be President Obama and the people of the United States" and pressed on Russia to be "careful not to be beside the enemies of the Iranian people".

The proposition, even with the reservations of Turkey, Brazil and Lebanon, is bound to be adopted. Twelve out of the fifteen members of the Security Council are expected to vote the resolution.


My opinion: Mr Ahmadinejad has reached an unexpected point, he begins to threaten his own trade partners to try to press on the US and the UN. He doesn't even want to concede andrealise that his behaviour is risky for the international community and those new sanctions may force him to face reality. But, if the sanctions turn out to be inefficient, I really wonder what could be the next move of the US and the UN.



Mercredi 9 juin

Une piqûre de rappel


Le Conseil de Sécurité se prépare à voter une nouvelle proposition ayant pour but de sanctionner pour la quatrième fois le refus de l'Iran de se conformer aux règles sur l'enrichissement de l'uranium imposées par l'Europe.

Cette proposition renforcera les précédentes sanctions qui avaient déjà limité le commerce nucléaire, économique et militaire de l'Iran grâce à un contrôle des marchandises en provenance et à destination de l'Iran. Le commerce d'armes lourdes sera donc interdit et toutes les transactions économiques concernant l'industrie nucléaire iranienne seront gelées.

Mrs Clinton, la Secrétaire d'Etat des Etats-Unis, a déclaré que c'étaient " les sanctions les plus importantes auxquelles l'Iran ait jamais fait face". Elle a été soutenue par les 5 pays membres détenant le droit de véto et s'est réjouie du ralliement de la majorité de la communauté internationale.

Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a répondu en avertissant le Conseil qu'il n'accepterait aucune négociation sur le nucléaire si ces sanctions venaient à être appliquées. Il a aussi menacé de mettre un terme aux négociations avec la Turquie et le Brésil, deux membres du Conseil, sur un échange d'uranium peu enrichi contre du carburant pour réacteur. Les deux pays ont demandé au Conseil d'en débatre de crainte que l'Iran ne mette sa menace à exécution.

Monsieur Ahmadinejad, s'exprimant mardi à Istanbul, a aussi déclaré que "le Président Obama et le peuple américain seraient les premiers perdants" et a exhorté la Russie de "faire attention à ne pas être du même côté que les ennemis de l'Iran".

La proposition, malgré les réserves de la Turquie, du Brésil et du Liban, devrait être adoptée sans l'ombre d'un doute. On s'attend à ce que 12 des 15 pays membres du Conseil de Sécurité votent la proposition.


Mon opinion: Monsieur Ahmadinejad en est arrivé à un point inattendu où il commence à menacer ses propres partenaires économiques afin d'essayer de faire pression sur les Etats-Unis et l'Union européenne
Il ne veut pas admettre que son comportement est risqué pour la communauté internationale et ces nouvelles sanctions lui feront peut-être voir la réalité en face. Mais s'il s'avérait que les sanctions sont inefficaces, je me demande vraiment ce que pourraient faire les Etats -Unis et l'Union européenne après ça.


Joachim

Sources:
http://news.bbc.co.uk/2/hi/world/middle_east/10270820.stm