10/07/2014

When ISIS helps repression at home

(ISIS : Islamic State of Iraq and Syria, one of the names of the Islamic State.)

In Iranian jails many prisoners are awaiting their execution.
Today, Iran seems to be hiding the rise of political arrests and executions behind the world's focus on ISIS.
One of them, Reyhaneh Jabbari, was sentenced to death, when she was 19, for stabbing a man who tried to rape her. She is to be hanged on October 8, 2014.
The date has been re-scheduled because on September 29, her family protested the execution outside the prison and a crowd grew quickly. 

The authorities ordered them to leave and told to the family, she was not to be hanged, a statement the authorities commonly make before an execution so it can be carried out without incident.
But Jabbari's mother refused to leave the place until her daughter was transferred, unharmed, to her original cell.
The news spread quickly throughout the world and Human Rights organizations were alerted. As a consequence, the execution was halted and re-scheduled for October 8. 

The Iranian regime seems to be hoping her case will be overlooked by then amidst headlines dominated by ISIS.
Many women have been executed for the same reasons as Iran is an islamic country and Islamic laws rarely recognizes self-defense, especially in cases of rape.
But other cases have been reported.
For example, the prisoners who have been taken from their cell to be executed and have since gone "missing" such as Ayatollah Hossein Kazamani Boroujerdi. But the regime does not allow the media inside Iran to report on missing prisoners, deeming it inaccurate and propaganda against the regime.
In the case of Mohammad Reza Pour Shajari, who is "missing" too the authorities have denied the arrest and any knowledge of his disappearance.





Quand l’Etat islamique sert de diversion

En Iran, la peine de mort existe toujours et de nombreux prisonniers attendent leur exécution.
Aujourd'hui, l'Iran cache un nombre croissant d’arrestations et d’exécutions derrière l’Etat islamique qui est devenu la principale préoccupation du monde.
Reyhaneh Jabbari a été condamnée à mort, quand elle avait 19 ans, pour avoir blessé un homme qui essayait de la violer. Elle sera pendue le 8 octobre 2014.
La date de son exécution a été reportée car sa famille a protesté devant la prison, le 29 septembre, le jour prévu initialement, et une foule a rapidement grandi autour d’eux.
Les autorités leur ont ordonné de partir et ont dit à la famille qu'elle ne serait pas pendue, ce qu'ils ont l'habitude de dire pour éviter tout incident.
Mais la mère de Jabbari a refusé de partir jusqu'à ce que sa fille soit transférée, indemne, dans sa prison d'origine.
La nouvelle s’est rapidement propagée dans le monde et des Organisations des Droits de l'Homme ont été alertées, ce qui a mené au report de l'exécution.
Le régime semble espérer que son cas soit oublié dans l’actualité dominé par l’EI.
Beaucoup de femmes ont été exécutées pour les mêmes raisons car l'Iran est un pays islamique et les lois islamiques reconnaissent rarement l'auto-défense, surtout dans les affaires de viol.
Mais d'autres cas existent. Par exemple, des prisonniers qui ont été tirés de leur cellule pour être exécutés et sont depuis "portés disparus". C'est le cas de l'Ayatollah Hossein Kazamani Boroujerdi.
Le régime interdit aux médias d'informer sur les prisonniers portés disparus, qualifiant ces informations d’inexactes et de propagande contre le régime.
Dans le cas de Mohammad Reza Pour Shajari, également "porté disparu", le régime nie avoir connaissance de son arrestation ou de sa disparition.

 
Y. 

 
Source : http://www.gatestoneinstitute.org/4755/iran-political-prisoner-cleansing
Gatestone Institute, international policy council.

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