12/08/2012

Nasrin Sotoudeh, hungry for justice

Nasrin Sotoudeh is one of the major Iranian lawyers, she mostly defends minors condemned to death, discriminated women and political prisoners opposed to the government.
In 2010, as she denounced the illegality of the charge against her clients, she was jailed in Evin prison and sentenced to stay there for six years with the removal of the right to practice, allegedly for « propaganda against the Iranian regime ».


She is harassed even in prison. Actually, she is not allowed to see her family, her twelve year-old daughter, Mehraveh, was prohibited from leaving Iran, moreover, Nasrin is often isolated in a tiny cell for several weeks.
Under these circumstances, she used the only means at her disposal and went on a hunger strike
Today, she is in her seventh week without eating, and her family was finally allowed to visit her. They said she is in such bad condition that she has to go to the infirmary every day while the Iranian authorities claimed that she was healthy.
Her fight has earned her so far the 2012 Sakharov prize for freedom of thought shared with the Iranian film director, Jafar Panahi. Furthermore, the UN reacted and condemned serious and recurrent human right violations in Iran.


Nasrin, who has become the symbole of Iranian political prisonners, is not the only one in that case because Mohammad Ali Dadkhah, Mohammad Seifzadeh, Abdolfattah Soltani et Houtan Kian are also Iranian lawyers jailed while doing their job.
It shows how much Iran fails to respect the human rights.


Nasrin Sotoudeh, affamée de justice

Narsin Sotoudeh est une des avocates iraniennes les plus renommées, qui a pour particularité de défendre les mineurs condamnés à mort, les femmes victimes de discrimination et les prisonniers politiques s'étant opposés au régime iranien.
En 2010, alors qu'elle dénonçait l'illégalité des charges retenues contre ses clients, elle est arrêtée à Evin et est condamnée à y rester six ans avec l'interdiction d'exercer son métier, pour « propagande contre le régime iranien ».
Même en prison elle est harcelée. En effet la visite de sa famille ne lui est pas permise, sa fille de douze ans, Mehraveh, se voit interdire de sortir du territoire, de plus, Nasrin est souvent isolée dans une minuscule cellule individuelle des semaines durant.

Nasrin finit alors par craquer, et pour se révolter elle utilise le seul moyen qu'elle possède, la grève de la faim.
Maintenant, cela fait sa septième semaine sans manger et sa famille a pu lui rendre visite, elle la dit en si mauvais état qu'elle doit aller à l'infirmerie chaque jour alors que les autorités iraniennes affirmaient qu'elle était en bonne santé.

Son combat lui a valu, pour l'instant, le prix Sakharov pour la liberté de penser 2012 avec un réalisateur iranien Jafar Panahi. En outre, l'ONU a réagi et condamne des violations graves et récurrentes des droits de l'homme en Iran.
Nasrin, devenue le symbole des prisonniers politiques iraniens, n'est pas la seule dans ce cas, Mohammad Ali Dadkhah, Mohammad Seifzadeh, Abdolfattah Soltani et Houtan Kian sont aussi des avocats emprisonnés dans l'exercice de leur métier.

Tout cela montre à quel point les droits de l'homme ne sont pas respectés en Iran.

Flore

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