4/21/2020

Iran under pressure



Iran is not immune to the health disaster caused by the Coronavirus. Iran is the Middle East country most affected by COVID-19: 64,586 people have been tested positive and about 4,000 people have already been killed by the virus.

Because of the crisis the Central Bank of Iran has applied for a $ 5 billion emergency loan from the International Monetary Fund (IMF) to help fight the pandemic caused by the global spread of the coronavirus.

However, according to Iranian President Hassan Rouhani, the IMF would be discriminating in approving loan applications, particularly under pressure from the US. The US being the largest shareholder of the IMF, would oppose the loan alleging that Iran would have sufficient funds "billion dollars in bank account" to cope with the economic consequences engendered by this pandemic.

In addition, one of the top Trump administration official claims that the loan may not be used as intended and would in fact be used to help the Iranian economy or finance terrorist operations.

The United States reinstated US sanctions in 2018, while President Trump denounced a historic nuclear agreement in order to force the Iranian leaders to renegotiate this agreement with the other world powers. Iran has always refused. Would the US now use the health crisis to pressure Iran so that Iran agrees to revise its position on nuclear power?

In response to the US position, President Rouhani called the campaign a "historic shame" and called to world public opinion.





Le COVID 19 comme arme de pression

L’Iran n’échappe pas à la catastrophe sanitaire provoquée par le Coronavirus. En effet, c’est le pays du Moyen-Orient le plus touché par le COVID-19 : 64.586 personnes ont été testées positives et environ 4000 personnes ont déjà été emportées par le virus.

C’est dans ce contexte que la Banque centrale d’Iran a formulé une demande de prêt d’urgence de 5 milliards de dollars auprès du Fonds Monétaire International (FMI) pour aider à lutter contre la pandémie engendrée par la propagation mondiale du coronavirus.

Toutefois, selon le Président iranien Hassan Rouhani, le FMI ferait preuve de discrimination dans l’approbation des demandes de prêts, notamment sous la pression des Etats-Unis, le plus grand actionnaire du FMI, qui s’opposeraient au prêt en alléguant que l’Iran disposerait de fonds suffisants « des milliards de dollars en compte bancaire » pour faire face aux conséquences économiques engendrées par cette pandémie.

Un des hauts responsables de l’Administration Trump prétend que le prêt pourrait ne pas être utilisé conformément à son objet et servirait en fait à aider l’économie iranienne ou à financer des opérations terroristes.

Rappelons que les Etats-Unis ont rétabli les sanctions américaines en 2018, alors que le Président Trump a dénoncé un accord nucléaire historique, dans le but de forcer les dirigeants iraniens à renégocier cet accord avec les autres puissances mondiales. Or, l’Iran a refusé jusqu’à présent. Les Etats-Unis se serviraient-ils désormais de la crise sanitaire pour faire pression sur l’Iran afin que l’Iran accepte de réviser son positionnement sur le nucléaire ?

En réponse à la position américaine, le Président Rouhani a qualifié la campagne de pression de « honte historique » et en appelle à l’opinion publique mondiale.

Nathanaëlle

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