Wednesday 15 April
According to news agencies, Mrs Marzieh Afkham, the
Foreign Ministry spokeswoman, will be nominated to the post of Iranian
ambassador in the next days. She will be the first Iranian woman to get the job since the Iranian
Revolution (1979) and only the second in Iran’s history. Mehrangiz Dolatshahi
was the first woman ambassador nominated in 1970. It will be real improvement
for gender equality in Iran. Anyway
Marzieh Afkham’s future host country is not known yet; it is just said she is
about to work in an Asian country.
Marzieh Afkha’s was the first woman
to work as a spokesperson for the Islamic Republic of Iran. She is one of the
most important female figures in politics.
Rohani, the Iranian president, named her as an example of his gender equality
policy. He promised to improve women's rights in his election campaign in 2013,
but progress on domestic reform has been slow. His predecessor Mahmud Ahmadinejad appointed the
Islamic Republic's first female minister in 2009. Slowly, progress is being
made.
However Iranian government is barely
composed of ultra conservative men who don’t see
diplomatic women as improvement. To them, women must
have children or at least be married to pretend to a political career. Last
month, the human rights group Amnesty International accused the Iranian
parliament of voluntary reducing women to “baby machines” in
contentious bills. Some laws are unfair to Iranian women; they must wear hijabs
and in court a woman’s testimony is worth only half
a man’s.
Wide angle:
This shows how much the Iranian society’s demand for reducing men/women
inequalities is perceived by the government and the Parliament. Some
improvements are made on the political side, but Iranian women’s living
conditions have not really
changed.
Une victoire diplomatique
pour les femmes
Mercredi 15 avril dernier,
différentes agences de presse annonçaient que Marzieh Afkham aurait été choisie
pour représenter l’Iran dans une ambassade en Asie. Elle serait la première
femme ambassadrice depuis la Révolution Islamique de 1979 et la seconde de toute
l’histoire iranienne après Mehrangiz Dolatshahi. Il s’agirait d’une réelle
avancée dans la politique de parité annoncée par le président Rohani durant sa
campagne en 2013.
Mme Afkham est actuellement la première femme
porte-parole du ministère des affaires étrangères, un poste peu anodin pour une
femme en Iran où les lois se font de plus en plus restrictives. Ainsi Amnesty
International a dénoncé le mois dernier l’une des propositions de loi examinée
par le Parlement. Selon l’organisation des droits civils, cette proposition
réduirait les femmes à des «machines à bébé» (cf: notre dernier article).
Plusieurs lois imposent une discrimination aux
femmes iraniennes : elles sont « invitées» à porter le voile et leur témoignage
devant la justice n’a valeur que de moitié face à celui d’un homme…
Néanmoins, au fils des ans, quelques améliorations ont été introduites pour rendre aux femmes un semblant d’équité avec les hommes.
Ainsi, Mahmoud Ahmadinejad, l’ancien président iranien, avait nommé la première
femme ministre après la Révolution, une avancée indubitable. Cependant le manque
de femmes au sein des institutions de l’état se fait aussi ressentir.
Grand angle
:
Cet événement est
révélateur des différences qui existent entre les demandes du peuple iranien
(notamment des femmes) pour obtenir des améliorations plus tangibles dans leur
quotidien et les avancées ou reculs politiques de l’état. Les autorités, et
notamment le président Hassan Rohani, affirment que les hommes et les femmes en
Iran sont traités sur un pied d’égalité, la réalité est donc bien plus
complexe.
Lucie C.
Sources: