Blogger’s suspicious death in custody
Blogger Sattar Beheshti’s death on early November during his custody
fuels tensions in the parliament as his death would have been caused by torture
suffered during his detention.
His arrest was ordered because he was accused
of acting “against national security.”
He used blogs and social networks like
Facebook to campaign against human rights abuses
made in his country. Before his arrest, FATA (Iranian cyber-police) tried in
vain to intimidate him.
There is very
little information about the circumstances of his arrest and of his death and
what really happened in the Evin
prison. The only thing that is known is that the prisoner could see neither his family nor his lawyer.
In his last post on his blog, he wrote “They
threatened me yesterday that my mother would wear black because I don't shut my
mouth”.
Mahmoud Ahmadinejad’s opponents in the
parliament took the case very quickly because Sattar Beheshti is not the first one to die in custody: 18 did over the last 10 years. Conservatives criticized
the judiciary. The president affirmed that he doesn’t have authorization to
inspect the Evin prison, home to many political prisoners deprived of their rights.
Yet the case is without precedent and this death infuriated many Iranian bloggers, even some
close to the government.
The blogger’s
family was contacted to collect his dead body allegedly bearing marks of torture according to a human
right organization, facts denied by the Iranian authorities.
An investigation is to be held soon to sort out the case and to determine whether this death was caused by torture.
Mort suspecte d’un bloggeur en garde à vue
Le décès du bloggeur Sattar Beheshti début novembre lors de sa
garde à vue attise les tensions au parlement iranien. Sa mort
aurait été causée par la torture subie pendant sa détention.
Son arrestation a été ordonnée car il a été
accusé d’agir contre la «sécurité nationale».
Il se servait de blogs et de réseaux sociaux
comme Facebook pour militer contre les violations des droits de l’homme dans
son pays. Avant son arrestation, la FATA (cyber-police iranienne) avait tenté
en vain de l’intimider.
Très peu d’informations sont parvenues quant aux circonstances
de son arrestation, de son décès et de ce qui s’est réellement passé dans la
prison d’Evin. On sait juste que le détenu n’a pu voir ni sa
famille ni un avocat.
Dans le dernier billet publié sur son blog, il
affirmait avoir été menacé de mort: « Ils m’ont menacé hier en
disant que ma mère portera le deuil parce que je ne me tais
pas ».
Les opposants au parlement de Mahmoud
Ahmadinejad se sont très vite emparés de l’affaire car Sattar
Beheshti est la 18è personne à mourir en garde à vue ces 10
dernières années. Les conservateurs ont critiqué le système judiciaire. Le
président a affirmé ne pas avoir l’autorisation d’enquêter à la
prison d’Evin, où sont détenus de nombreux prisonniers
politiques qui y sont privés de droits.
Cependant l’affaire Beheshti est sans
précédent et ce décès a déclenché la fureur à l’égard du régime d’un grand
nombre de bloggeurs iraniens même pro-gouvernementaux.
La famille du bloggeur a été contactée pour
récupérer le corps du défunt qui présenterait des marques de tortures selon une
association de défense des droits de l’homme, faits démentis par les autorités
iraniennes.
Une enquête devrait bientôt être menée pour
tirer cette affaire au clair et savoir s’il s’agit ou non d’un décès causé par
la torture.
Achille