The
year is 2007. Safar Anghouti, 17, is not promised to a shiny future.
But, for sure, he has one “quality”. He handles knives perfectly.
One day he sees a rival, Mehdi Rezai, talking to a girl that Anghouti
thought his. He loses his temper and thrusts his knife into the neck
of Rezai, killing him instantly.
Now
24, Mr. Anghouti is lucky to be alive. After being rapidly judged and
sentenced to death, he was waiting on death row to be executed. But
Mr. A benefited from the evolution of Iranian society and the rise of
social medias.
The
Islamic law mentions that a convict can buy his freedom from the
victim's family. Mr and Mrs Rezai asked for $50,000, an amount that
the Anghoutis cannot afford to pay. But media fervor changed
everything. The Anghoutis chose to call for help the Imam Ali Popular
Student's Society (I.A.P.S.S). Then many people contributed to this
project, based illegally on Facebook and the amount was given to the
Rezais. Safar Anghouti wanted to thank everybody who got involved in
the project.
In
Iran, the death penalty can be applied to everybody including minors.
The country is the second executor in the world after China. Even if
this law is still popular, many reject it, especially students and
middle-class Iranians. I.A.P.S.S, led by Zahra Rahimi and Sharmin
Neymaninejad want to protect convicts from the death penalty,
negotiating with victims’ families in order to find a financial
agreement.
Opinion:
In Iran, the death penalty has always been a way to strengthen the
authority of the government. But now, Iranians aspire to change and
have got weary of capital punishment, especially for minors. Safar
Anghouti's case is a great example. People mobilized to save his
life, they even sent more money than required. Societies like
I.A.P.S.S are coordinating those projects. Plus, they have been
legalized only since Rouhani was elected president while Ahmadinejad
had suppressed them. It shows that Iran may be drawing away from the
death penalty.
Vers
une réforme de la peine de mort?
Nous
sommes en 2007. Safar Anghouti, 17 ans, n'est pas promis à un grand
avenir. Mais, pour sûr, il possède une qualité. Il manie
parfaitement les couteaux. Un jour il aperçoit un rival, Mehdi
Rezai, parlant à une fille qu'Anghouti croyait « sienne ». Il perd
son sang-froid et lance son couteau dans le cou de Rezai, le tuant.
Aujourd'hui
âgé de 24 ans, M. Anghouti a de la chance d'être en vie.
Rapidement jugé et condamné à mort après le meurtre, il attendait
dans le couloir de la mort. Mais Anghouti a bénéficié de
l'évolution de la société iranienne et de l’expansion des médias
sociaux.
La
loi islamique mentionne qu'un condamné peut acheter sa liberté à
la famille de la victime. M. et Mme Rezai ont exigé l’équivalent
de 36 mille euros, une somme que les Anghouti auraient eu du mal à
payer. Mais une ferveur médiatique sans précédent a tout changé.
Les Anghouti ont choisi de demander de l'aide à la Société
Populaire Étudiante de l'Imam Ali (S.P.E.I.A). Ensuite, de
nombreuses personnes ont donné de l'argent pour ce projet, basé
illégalement sur Facebook, et la somme a été versée aux Rezai.
En
Iran, la peine de mort est applicable à tous, même aux mineurs.
C'est le second pays dans lequel on exécute le plus de personnes
dans le monde après la Chine. Même si cette loi est toujours en
vigueur, de nombreuses personnes la rejettent, spécialement les
étudiants et les classes moyennes. La S.P.E.I.A, dirigée par Zahra
Rahimi et Sharmin Neymaninejad veut éviter la peine de mort aux
condamnés, en négociant avec les familles des victimes dans le but
de trouver un accord financier.
Opinion:
En Iran, la peine de mort a toujours été un moyen de renforcer
l'autorité du gouvernement. Mais aujourd'hui les Iraniens aspirent
au changement ; ils ne veulent plus de la peine capitale,
spécialement pour les mineurs. Le cas de Safar Anghouti en est un
excellent exemple. Les gens se sont mobilisés pour lui sauver la
vie, ils ont même envoyé plus d'argent que la somme demandée. Des
sociétés comme la S.P.E.I.A coordonnent ces projets. Ces dernières
ne sont autorisées que depuis que Rohani a été investi des
pouvoirs présidentiels, alors qu’Ahmadinejad les avait supprimées.
Cela montre que l'Iran va peut-être dans la direction d'un
assouplissement des lois sur la peine de mort.
http://www.nytimes.com/2014/03/09/world/middleeast/mercy-and-social-media-slow-the-noose-in-iran.html?ref=middleeast
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