3/16/2014

Iran may reform death penalty



The year is 2007. Safar Anghouti, 17, is not promised to a shiny future. But, for sure, he has one “quality”. He handles knives perfectly. One day he sees a rival, Mehdi Rezai, talking to a girl that Anghouti thought his. He loses his temper and thrusts his knife into the neck of Rezai, killing him instantly.
Now 24, Mr. Anghouti is lucky to be alive. After being rapidly judged and sentenced to death, he was waiting on death row to be executed. But Mr. A benefited from the evolution of Iranian society and the rise of social medias.
The Islamic law mentions that a convict can buy his freedom from the victim's family. Mr and Mrs Rezai asked for $50,000, an amount that the Anghoutis cannot afford to pay. But media fervor changed everything. The Anghoutis chose to call for help the Imam Ali Popular Student's Society (I.A.P.S.S). Then many people contributed to this project, based illegally on Facebook and the amount was given to the Rezais. Safar Anghouti wanted to thank everybody who got involved in the project.
In Iran, the death penalty can be applied to everybody including minors. The country is the second executor in the world after China. Even if this law is still popular, many reject it, especially students and middle-class Iranians. I.A.P.S.S, led by Zahra Rahimi and Sharmin Neymaninejad want to protect convicts from the death penalty, negotiating with victims’ families in order to find a financial agreement.

Opinion: In Iran, the death penalty has always been a way to strengthen the authority of the government. But now, Iranians aspire to change and have got weary of capital punishment, especially for minors. Safar Anghouti's case is a great example. People mobilized to save his life, they even sent more money than required. Societies like I.A.P.S.S are coordinating those projects. Plus, they have been legalized only since Rouhani was elected president while Ahmadinejad had suppressed them. It shows that Iran may be drawing away from the death penalty.

Vers une réforme de la peine de mort?

Nous sommes en 2007. Safar Anghouti, 17 ans, n'est pas promis à un grand avenir. Mais, pour sûr, il possède une qualité. Il manie parfaitement les couteaux. Un jour il aperçoit un rival, Mehdi Rezai, parlant à une fille qu'Anghouti croyait « sienne ». Il perd son sang-froid et lance son couteau dans le cou de Rezai, le tuant.
Aujourd'hui âgé de 24 ans, M. Anghouti a de la chance d'être en vie. Rapidement jugé et condamné à mort après le meurtre, il attendait dans le couloir de la mort. Mais Anghouti a bénéficié de l'évolution de la société iranienne et de l’expansion des médias sociaux.
La loi islamique mentionne qu'un condamné peut acheter sa liberté à la famille de la victime. M. et Mme Rezai ont exigé l’équivalent de 36 mille euros, une somme que les Anghouti auraient eu du mal à payer. Mais une ferveur médiatique sans précédent a tout changé. Les Anghouti ont choisi de demander de l'aide à la Société Populaire Étudiante de l'Imam Ali (S.P.E.I.A). Ensuite, de nombreuses personnes ont donné de l'argent pour ce projet, basé illégalement sur Facebook, et la somme a été versée aux Rezai.
En Iran, la peine de mort est applicable à tous, même aux mineurs. C'est le second pays dans lequel on exécute le plus de personnes dans le monde après la Chine. Même si cette loi est toujours en vigueur, de nombreuses personnes la rejettent, spécialement les étudiants et les classes moyennes. La S.P.E.I.A, dirigée par Zahra Rahimi et Sharmin Neymaninejad veut éviter la peine de mort aux condamnés, en négociant avec les familles des victimes dans le but de trouver un accord financier.

Opinion: En Iran, la peine de mort a toujours été un moyen de renforcer l'autorité du gouvernement. Mais aujourd'hui les Iraniens aspirent au changement ; ils ne veulent plus de la peine capitale, spécialement pour les mineurs. Le cas de Safar Anghouti en est un excellent exemple. Les gens se sont mobilisés pour lui sauver la vie, ils ont même envoyé plus d'argent que la somme demandée. Des sociétés comme la S.P.E.I.A coordonnent ces projets. Ces dernières ne sont autorisées que depuis que Rohani a été investi des pouvoirs présidentiels, alors qu’Ahmadinejad les avait supprimées. Cela montre que l'Iran va peut-être dans la direction d'un assouplissement des lois sur la peine de mort.

http://www.nytimes.com/2014/03/09/world/middleeast/mercy-and-social-media-slow-the-noose-in-iran.html?ref=middleeast

Martin


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