On January 4, President
Hassan Rouhani signaled that he could hold a national referendum that would
bypass conservatives who control Parliament on key issues, possibly including
the ongoing nuclear negotiations with the West.
Rouhani noticed a
referendum is allowed in the 1979 constitution and he would like to see the
public take up such a vote. Because most Iranians are not allowed to organize
themselves, or to form parties or even social groups, their opinions are often
muffled by official ideological pronouncements and propaganda. Speaking to a
national economic conference in Tehran, Rouhani countered
hard-line critics worried Iran will give up too much while also attempting to
signal his administration remains open to negotiation with the six-nation group
leading the talks. Rouhani’s remarks are a clear warning to hard-liners, who
control the Parliament, key decision-making councils, the state-run media, the
security forces, and the intelligence services, but who have a shrinking base of
support in the country. His powerful words were heeded closely, in what became
one of the most significant speeches of his
presidency.
On January 15, Iranian
negotiators met in Geneva with officials from the U.S., Russia, China, Britain,
France and Germany. Iran reached an interim, one-year deal with world powers in
November 2013 to freeze its nuclear program in exchange for the easing of some
sanctions. Negotiators later agreed to extend talks until June 30, with hopes of
reaching a rough deal in March. The West fears Iran's nuclear program could
allow it to build nuclear weapons. Iran says its nuclear program is only for
peaceful purposes, like power generation and medical
research.
Anne
Sources :
Rouhani projette un référendum national
Le dimanche 4 janvier, le
Président Hassan Rouhani a indiqué
qu'il pourrait proposer un référendum
national pour contourner l’opposition du Parlement, aux mains des conservateurs sur des
problèmes-clés, y compris sur les négociations nucléaires en cours avec
l'Occident.
Rouhani a rappelé que la constitution
iranienne de 1979 permettait la tenue de
référendums et qu’il voudrait avoir l’avis du peuple. Parce que la
plupart des Iraniens ne sont pas autorisés à s’exprimer, à former des partis ou
même des groupes sociaux, leurs avis sont souvent étouffés
par des déclarations idéologiques officielles ou la
propagande.
En se prononçant lors d’une
conférence économique nationale à Téhéran, Rouhani a contré des critiques des
partisans de la ligne dure qui craignent que l’Iran ne fasse trop de
concessions.
Il a ajouté que son
administration restait ouverte à la
négociation avec le groupe des six nations menant les pourparlers. Les remarques
de Rouhani sont un avertissement clair à la ligne dure contrôlant le Parlement,
les conseils où sont prises les décisions
clés, les médias d'Etat, les forces de sécurité et les services de
renseignement, mais qui disposent d’un
soutien de moins en moins grand dans le pays. Le discours
du président restera comme l’un des moments importants de son
mandat.
Le 15 janvier, les
négociateurs iraniens se sont réunis à Genève avec des
représentants des États-Unis, de la Russie, de la Chine, de
la Grande-Bretagne, de la France et de l'Allemagne. L'Iran a
obtenu, un accord intérimaire d'un an avec les puissances mondiales en novembre 2013
pour arrêter son programme nucléaire en échange de l'assouplissement de
certaines sanctions. Les négociateurs ont convenu de prolonger
les pourparlers jusqu'au 30 Juin, avec l'espoir de parvenir à
un accord final en mars.
L'Occident craint que le
programme nucléaire de l'Iran puisse lui permettre de construire des armes
nucléaires. L'Iran affirme au contraire que son programme nucléaire est
uniquement utilisé à des fins pacifiques, comme la production d'énergie et la
recherche médicale.
Anne