1/24/2015

Rouhani’s referendum project


On January 4, President Hassan Rouhani signaled that he could hold a national referendum that would bypass conservatives who control Parliament on key issues, possibly including the ongoing nuclear negotiations with the West.

Rouhani noticed a referendum is allowed in the 1979 constitution and he would like to see the public take up such a vote. Because most Iranians are not allowed to organize themselves, or to form parties or even social groups, their opinions are often muffled by official ideological pronouncements and propaganda. Speaking to a national economic conference in Tehran, Rouhani  countered hard-line critics worried Iran will give up too much while also attempting to signal his administration remains open to negotiation with the six-nation group leading the talks. Rouhani’s remarks are a clear warning to hard-liners, who control the Parliament, key decision-making councils, the state-run media, the security forces, and the intelligence services, but who have a shrinking base of support in the country. His powerful words were heeded closely, in what became one of the most significant speeches of his presidency.

On January 15, Iranian negotiators met in Geneva with officials from the U.S., Russia, China, Britain, France and Germany. Iran reached an interim, one-year deal with world powers in November 2013 to freeze its nuclear program in exchange for the easing of some sanctions. Negotiators later agreed to extend talks until June 30, with hopes of reaching a rough deal in March. The West fears Iran's nuclear program could allow it to build nuclear weapons. Iran says its nuclear program is only for peaceful purposes, like power generation and medical research.

Anne

Sources :



Rouhani  projette un référendum national


Le dimanche 4 janvier, le Président Hassan Rouhani a indiqué  qu'il pourrait proposer un référendum national pour contourner l’opposition du Parlement, aux mains des conservateurs sur des problèmes-clés, y compris sur les négociations nucléaires en cours avec l'Occident.

 Rouhani  a rappelé que la constitution iranienne de  1979 permettait la tenue de référendums et qu’il voudrait avoir l’avis du peuple. Parce que la plupart des Iraniens ne sont pas autorisés à s’exprimer, à former des partis ou même des groupes  sociaux, leurs avis sont souvent étouffés par  des déclarations idéologiques officielles ou la propagande.

En se prononçant lors d’une conférence économique nationale à Téhéran, Rouhani a contré des critiques des partisans de la ligne dure qui craignent que l’Iran ne fasse trop de concessions.

Il a ajouté que son administration restait ouverte à la négociation avec le groupe des six nations menant les pourparlers. Les remarques de Rouhani sont un avertissement clair à la ligne dure contrôlant le Parlement, les conseils où sont prises les décisions clés, les médias d'Etat, les forces de sécurité et les services de renseignement, mais qui disposent d’un soutien de moins en moins grand dans le pays. Le  discours  du président restera comme l’un des moments importants de son mandat.

Le 15 janvier, les négociateurs iraniens se sont  réunis à Genève avec des représentants des États-Unis, de la  Russie, de la Chine, de la Grande-Bretagne,  de la France et de l'Allemagne. L'Iran a obtenu, un accord intérimaire d'un an avec les puissances mondiales en novembre 2013  pour arrêter son programme nucléaire en échange de l'assouplissement de certaines sanctions. Les négociateurs ont convenu de prolonger  les pourparlers jusqu'au 30 Juin, avec l'espoir de parvenir à un accord final en mars.

L'Occident craint que le programme nucléaire de l'Iran puisse lui permettre de construire des armes nucléaires. L'Iran affirme au contraire que son programme nucléaire est uniquement utilisé à des fins pacifiques, comme la production d'énergie et la recherche médicale.

Anne

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