1/15/2014

From Khamenei with love

The negotiations on the Iranian nuclear program have resumed last Thursday in Geneva, Switzerland, but Ayatollah Khamenei doesn't want to make things easier. The supreme leader leveled very negative remarks at the U.S.A.

Last November, an interim agreement was signed between Tehran and the six major world powers. This agreement is supposed to last six months, before reaching a “true” agreement that has been discussed since Thursday.

The same day, the Iranian official news media reported a speech of the supreme leader where he violently criticized United States. Khamenei called the U.S “Great Satan” and said that he was pleased that the hostility of America towards Iran, Iranians and Islam had become clear to everyone.”
For him, even if the negotiations bring the two countries closer, America remains Iran's great and most dangerous enemy.
The supreme leader attacked president Obama on the issue of the military prison at Guantanamo Bay, Cuba. The U.S president promised in 2008 to close it permanently, which he hasn’t done so far.“Is it closed now?” Khamenei asked ironically.
The ayatollah went back on several problems that for him, violate human rights. Among them, the never-ending conflict between Israel and Palestine. The U.S backs the Israeli government while Iran supports the Muslim Palestinians: it's another bone of contention between the two powers. He complained about the situation in Gaza and called Israel an evil doing regime making the living conditions of Palestinians miserable. He concluded with this sentence concerning the U.S: “Do not they feel shame to speak about human rights?”

Opinion: Ayatollah Khamenei’s strategy can appear misleading. He certainly wants to boost national pride but he may also have positioned himself for an eventual break-up of the negotiations between Iran and the six world powers. He may also have understood that Tehran would have to compromise on uranium enriching process.
And of course it is always a crowd-pleaser to criticize Israel.



Bons baisers de Khamenei

Les négociations sur le nucléaire iranien ont repris jeudi à Genève en Suisse, mais l'ayatollah Khamenei ne rend pas les choses faciles. Le Guide suprême a particulièrement visé les États-Unis.

En novembre dernier, un accord intermédiaire a été signé entre Téhéran et les six grandes puissances mondiales. Cet accord doit durer six mois avant de parvenir à un «véritable » accord qui est discuté depuis jeudi.
Ce même jeudi, les médias officiels ont rapporté un discours du Guide suprême où il a violemment critiqué les États-Unis.
Khamenei a qualifié le pays de «Grand Satan » et s'est dit satisfait que « l'hostilité de l'Amérique envers l'Iran, les Iraniens et l'Islam soit devenue claire pour tous ». Pour lui, même si les négociations rapprochent les deux pays, l'Amérique reste le plus grand et dangereux ennemi de l'Iran.
Le guide suprême a attaqué le président Obama sur la question de la prison militaire de Guantanamo Bay à Cuba. Le président américain avait promis en 2008 de la fermer définitivement, mais jusqu'à aujourd'hui il ne l'a pas fait. « Est-elle fermée maintenant ? » a demandé ironiquement Khamenei.
L'ayatollah est revenu sur ce qui constitue selon lui des violations des droits de l'homme comme le conflit sans fin entre Israël et la Palestine.
Les Etats-Unis soutiennent le gouvernement israélien et l'Iran les Palestiniens : c'est un autre point de divergence entre les deux puissances. Il s'est plaint de la situation à Gaza et a qualifié Israël de régime malfaisant qui rend les conditions de vie des Palestiniens misérables. Il a terminé par cette phrase sur les Etats-Unis : « Ne se sentent-ils pas honteux de parler de droits de l'homme ? »

Opinion: Cette stratégie de l'ayatollah Khamenei peut induire en erreur. Il cherche certainement à attiser la fierté nationale, mais il peut aussi s'être positionné pour une éventuelle rupture des négociations entre l'Iran et les six puissances mondiales. Il a peut-être aussi compris que Téhéran devrait reculer sur la question du procédé d'enrichissement d'uranium.
Cela a aussi été une nouvelle occasion de critiquer Israël, un classique du genre.

Martin


http://www.theguardian.com/world/2014/jan/09/nuclear-talks-us-hostility-iran-khamenei

http://www.nytimes.com/2014/01/10/world/middleeast/iran.html?ref=iran



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