The
negotiations on the Iranian nuclear program have resumed last
Thursday in Geneva, Switzerland, but Ayatollah Khamenei doesn't want
to make things easier. The supreme leader leveled very negative
remarks at the U.S.A.
Last
November, an interim agreement was signed between Tehran and the six
major world powers. This agreement is supposed to last six months,
before reaching a “true” agreement that has been discussed since
Thursday.
The
same day, the Iranian official news media reported a speech of the
supreme leader where he violently criticized United States. Khamenei
called the U.S “Great Satan” and said that he was pleased that
“the hostility of
America towards Iran, Iranians and Islam had become clear to
everyone.”
For
him, even if the negotiations bring the two countries closer, America
remains Iran's great and most dangerous enemy.
The
supreme leader attacked president Obama on the issue of the military
prison at Guantanamo Bay, Cuba. The U.S president promised in 2008 to
close it permanently, which he hasn’t done so far.“Is it closed
now?” Khamenei asked ironically.
The
ayatollah went back on several problems that for him, violate human
rights. Among them, the never-ending conflict between Israel and
Palestine. The U.S backs the Israeli government while Iran supports
the Muslim Palestinians: it's another bone of contention between the
two powers. He complained about the situation in Gaza and called
Israel an evil doing regime making the living conditions of
Palestinians miserable. He concluded with this sentence concerning
the U.S: “Do not they feel shame to speak about human rights?”
Opinion:
Ayatollah Khamenei’s strategy can appear misleading. He certainly
wants to boost national pride but he may also have positioned himself
for an eventual break-up of the negotiations between Iran and the six
world powers. He may also have understood that Tehran would have to
compromise on uranium enriching process.
And
of course it is always a crowd-pleaser to criticize Israel.
Bons
baisers de Khamenei
Les
négociations sur le nucléaire iranien ont repris jeudi à Genève
en Suisse, mais l'ayatollah Khamenei ne rend pas les choses faciles.
Le Guide suprême a particulièrement visé les États-Unis.
En
novembre dernier, un accord intermédiaire a été signé entre
Téhéran et les six grandes puissances mondiales. Cet accord doit
durer six mois avant de parvenir à un «véritable » accord qui est
discuté depuis jeudi.
Ce
même jeudi, les médias officiels ont rapporté un discours du Guide
suprême où il a violemment critiqué les États-Unis.
Khamenei
a qualifié le pays de «Grand Satan » et s'est dit satisfait que «
l'hostilité de l'Amérique envers l'Iran, les Iraniens et l'Islam
soit devenue claire pour tous ». Pour lui, même si les négociations
rapprochent les deux pays, l'Amérique reste le plus grand et
dangereux ennemi de l'Iran.
Le
guide suprême a attaqué le président Obama sur la question de la
prison militaire de Guantanamo Bay à Cuba. Le président américain
avait promis en 2008 de la fermer définitivement, mais jusqu'à
aujourd'hui il ne l'a pas fait. « Est-elle fermée maintenant ? » a
demandé ironiquement Khamenei.
L'ayatollah
est revenu sur ce qui constitue selon lui des violations des droits
de l'homme comme le conflit sans fin entre Israël et la Palestine.
Les
Etats-Unis soutiennent le gouvernement israélien et l'Iran les
Palestiniens : c'est un autre point de divergence entre les deux
puissances. Il s'est plaint de la situation à Gaza et a qualifié
Israël de régime malfaisant qui rend les conditions de vie des
Palestiniens misérables. Il a terminé par cette phrase sur les
Etats-Unis : « Ne se sentent-ils pas honteux de parler de droits de
l'homme ? »
Opinion:
Cette stratégie de l'ayatollah Khamenei peut induire en erreur. Il
cherche certainement à attiser la fierté nationale, mais il peut
aussi s'être positionné pour une éventuelle rupture des
négociations entre l'Iran et les six puissances mondiales. Il a
peut-être aussi compris que Téhéran devrait reculer sur la
question du procédé d'enrichissement d'uranium.
Cela
a aussi été une nouvelle occasion de critiquer Israël, un
classique du genre.
Martin
http://www.theguardian.com/world/2014/jan/09/nuclear-talks-us-hostility-iran-khamenei
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