1/01/2014

Is the Geneva agreement in danger?

       The delegation of Iran wanted to resume talks on its nuclear program agreement signed in Geneva last month after the US expanded a sanction blacklist.

        The Secretary of the U.S. State, John Kerry , said that he expected a resumption of talks about this important agreement.

        Iran blamed the United States for reneging on the agreement. Iranian negotiators met in Vienna this week with representatives of the P5 + 1 group (United States, France, United Kingdom, China, Russia and Germany) to discuss this issue.

       As agreed on December 8, inspectors of the UN nuclear agency have the right to visit Iran’s Arak heavy water production plant. Inspectors have not inspected Iranian plants for more than two years.

      After this inspection, the United States had a rather unexpected reaction: they set up a black list where they put a dozen companies and individuals who had sought to evade sanctions against Iran.

     Russia has decided to support Iran and the spokesman for the Ministry of Foreign Affairs, Maria Zakharova, said that this blacklist could seriously complicate the fulfillment of the Geneva Agreement.

    According to John Kerry, the talks “are making progress. I ​​think we are at a point of these discussions where people feel a need to consult, take a moment . "

   Earlier this week, John Kerry defended the agreement with the assistance of a jury in Congress and was able to reduce the sanctions blacklist.

  
OPINION : We cannot say that the United States will have gone smoothly after the first inspection of the Arak plant.
Inspectors from other countries have not reported anything and the reaction of the United States remains misunderstood.

In addition , the United States has actually endangered the Geneva agreement. The links with the United States are not going to improve and the US certainly fears that a nuclear weapon is being developed by Iran, but it is not a reason to endanger an important and historical agreement. Iran has made ​​the effort to sign this agreement and it is advisable to other countries, including the United States, not to compromise it if the accusations are not grounded.


Un accord en danger?

La délégation de l'Iran a accepté de reprendre des pourparlers sur l'accord de leur programme nucléaire signé à Genève le mois dernier après une extension d'une liste noire de sanctions américaines.

Le Secrétaire d’État américain, John Kerry, a déclaré qu'il s'attendait à une reprise de pourparlers à propos de cet accord important.


L'Iran reproche aux États-Unis d'être allés à l'encontre de l'accord mis en place le mois dernier à Genève, en Suisse ; les négociateurs iraniens ont rencontré cette semaine à Vienne les représentants des pays du groupe « P5+1 » (États-Unis, France, Royaume-Uni, Chine, Russie, Allemagne) afin de discuter de ce problème.


Comme convenu dans l'accord, le 8 décembre dernier, les inspecteurs de l'agence nucléaire de l'ONU ont eu le droit de visiter Arak, une usine de production d’eau lourde. Ils n’avaient pas inspecté d'usines iraniennes depuis plus de deux ans.


Après cette inspection, les États-Unis ont eu une réaction plutôt inattendue : ils ont mis en place une liste noire comprenant une douzaine d'entreprises et de personnes qui auraient essayé de contourner les sanctions contre l'Iran.


La Russie a décidé de soutenir l'Iran et la porte-parole du Ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que cette liste noire pourrait sérieusement compliquer la mise en place de l'accord de Genève.


Selon John Kerry, les pourparlers faisaient des progrès « je pense que nous sommes à un point de ces pourparlers où les gens sentent un besoin de se consulter, prendre un moment. »


Un peu plus tôt cette semaine, John Kerry a défendu l'accord avec l'aide d'un jury au Congrès et a pu ainsi diminuer les sanctions de cette liste noire.


OPINION : On ne peut pas dire que les États-Unis y soient allés de main morte après cette première inspection de l'usine Arak. Déjà que l'accueil des inspecteurs de l'ONU était difficile pour l'Iran, ce pays doit maintenant faire face à une liste noire et des sanctions.

Les inspecteurs des autres pays n'ont rien signalé et n'ont nullement fait de listes noires. La réaction des Etats-Unis reste donc incomprise. De plus, les Etats-Unis ont effectivement mis en danger l'accord tant attendu signé à Genève, en Suisse le mois dernier.
Cette réaction des Etats-Unis a fait réagir plus d'un Iranien et même la Russie a tenu à défendre l'Iran. Les liens avec les Etats-Unis ne sont pas près de s'améliorer et la peur qu'une arme nucléaire ne soit créée par l'Iran persiste certes, mais, ce n'est pas pour autant qu'il faut mettre en danger un accord important voire historique. L'Iran a fait l'effort de signer cet accord et il est conseillé aux autres pays, y compris les Etats-Unis, de ne pas le compromettre si les accusations ne sont pas solidement fondées.


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