2/08/2019

Seven thousand people suspected of dissent arrested by Iran

  On Thursday, January 24, the NGO Amnesty International said that in 2018 the Iranian government arrested 7,000 people in a crackdown. Of all those arrested, hundreds were sentenced to prison or flogging. Nine of them died in detention and 26 protesters were killed. The people affected by this crackdown are protesters, journalists, lawyers, environmental and women's rights advocates, students and trade unionists.
This crackdown took place in response to unrest linked to corruption, poverty and lack of political and social freedoms.
According to Amnesty, more than 200 Gonabadi dervishes, members of Iran's largest Sufi Muslim order, were sentenced to prison because they participated in peaceful protests in February.
Without providing any evidence, the Iranian authorities have arrested at least 63 activists and researchers accusing them of collecting classified information from strategic areas of Iran under the pretext of conducting scientific and environmental projects.
At least 112 women remained in detention because they stood on raised structures and removed their veil in public to protest against the hijab law. According to Amnesty, 20 journalists were sentenced to long prison terms after unfair trials.
Numerous strikes and demonstrations took place because of the worsening of the economic crisis in Iran due to US sanctions, mismanagement of government and corruption, at least 467 people were arrested including teachers, factory workers and truck drivers.
All these arrests show that Iran is not a country where the right of expression is accepted.

Sept mille personnes soupçonnées de dissidence arrêtées par l’Iran


  Le jeudi 24 janvier, l’ONG Amnesty International a déclaré qu’en 2018 le gouvernement iranien avait arrêté 7000 personnes dans le cadre d’une campagne de répression.
 Parmi les personnes arrêtées, des centaines ont été condamnées à la prison ou à la flagellation. Neuf d’entre elles sont mortes en détention et 26 manifestants ont été tués. Les personnes touchées par cette répression sont des manifestants, des journalistes, des avocats, des défenseurs de l’environnement et des droits des femmes, des étudiants et des syndicalistes. 
Cette répression a eu lieu en réponse aux troubles liés à la corruption, à la pauvreté et au manque de libertés politiques et sociales. 
Selon Amnesty, plus de 200 derviches Gonabadi, des membres du plus grand ordre musulman soufi d’Iran, ont été condamnés à des peines de prison car ils avaient participé à des manifestations pacifiques en février. 
Sans fournir de preuves, les autorités iraniennes ont arrêté au moins 63 militants et chercheurs en les accusant de collecter des informations classifiées sur des zones stratégiques de l’Iran sous prétexte de mener des projets scientifiques et environnementaux. 
Au moins 112 femmes sont restées en détention car elles ont retiré leur voile en public pour protester contre la loi sur le hijab.
 D’après Amnesty, 20 journalistes ont été condamnés à de longues peines de prison après des procès inéquitables. De nombreuses grèves et manifestations ont eu lieu à cause de l’aggravation de la crise économique en Iran dû aux sanctions des États Unis, de la mauvaise gestion du gouvernement et de la corruption, au moins 467 personnes ont été arrêtées dont des enseignants, des travailleurs d’usine et des chauffeurs routiers. Toutes ces arrestations montrent que l’Iran n’est pas un pays où le droit d’expression est accepté.

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