10/16/2016

Boycott of 2017 Women's World Chess Championship

The world chess federation (FIDE) decided to organize the 2017 womens world chess championship games in Teheran, the capital of Iran. When the FIDE announced its decision no country opposed it.



In Iran women have to wear a hijab all the time. Some of the 64 players disagree with

this law. Nazi Paikidze, the reigning U.S. women’s chess champion has called for a boycott and the British chess player Nigel Short said it is “sexual discrimination against women players in Iran” and supports Nazi Paikidze on Twitter.



Khademalsharieh, 19, is an Iranian chess player who won lots of titles. She says it is

not the first time Tehran hosts a competition and she doesn't understand the whole controversy.

This championship is a great opportunity for the Iranian women to participate to an important event and to hone their skills.



                                                                                                                              Charlotte




Boycottage du championnat du monde des échecs féminin 2017


La dération internationale des Echecs (FIDE) a décidé d'organiser le championnat du monde des échecs féminin 2017 à Téhéran, la capitale de l'Iran. Lorsque la FIDE a annoncé sa décision aucun pays ne s’y est d’abord opposé.



En Iran, les femmes doivent porter en permanence un voile en public. Certaines des 64 joueuses sont en désaccord avec cette disposition. Nazi Paikidze, la championne d'échecs en titre a lancé un appel au boycott et le joueur d'échecs britannique Nigel Short a estimé qu’il s’agissait de "discrimination sexuelle contre les joueuses en Iran" et soutient Nazi Paikidze sur Twitter.



Khademalsharieh, 19 ans, une joueuse d'échecs iranienne qui a remporté plusieurs titres a déclaré pour sa part que ce n'était pas la première fois que Téhéran accueillait une compétition et ne comprend pas toute cette polémique.

Ce championnat est une grande opportunité pour les femmes iraniennes de participer à un évènement majeur et de montrer leurs capacités.
    

                                                                             

                                                                             Charlotte

5/20/2015

Iran bans bristly haircut


Iranian authorities have forbidden “non-orthodox” haircuts for men. They intend to fight against satanic worship according to the local press. Already in 2010, the Iranian authorities had formally forbidden the mullet haircut considered decadent.

By making this decision, Iran takes on the latest trend in hairstyles, particularly the bristly crests of young Iranians - a phenomenon which is not to the taste of the government which blames them for not being in accordance with the rules of Islam.

The measure was officially announced a few days ago by Mostafa Govahi, the head of Iran’s barbers’ union. To enforce this decision, Mostafa Govahi threatened to revoke the license of hairdressing salons that would agree to make these haircuts. He claims that his association has identified most of the hairdressing salons offering these services. The association does not represent salons reserved for women, who have their own corporation. President Hassan Rohani is against these measures.

The new regulations also forbid men to be tattooed – although a tradition in Iran - tanning-bed treatments and  male  eyebrow plucking - another really popular type of beauty care in Iran.
Wide Angle:
After having reduced the rights of Iranian women last March (see last article), the Iranian authorities attacks men. Indeed, the Islamic law which reigns in Iran is excessively strict and bans any resemblance to western style. However, Iran is not the first country to establish strict rules concerning hairstyle. In North Korea male students have to wear the same haircut as their leader Kim Jong-un whereas women have "the choice" between 18 haircuts approved by the authorities.
Anne

Sources :


Une mesure tirée par les cheveux


Les coupes de cheveux dites non-orthodoxes ont été interdites pour les hommes par les autorités iraniennes. Elles entendent ainsi lutter contre les cultes sataniques, rapporte la presse locale. Déjà en 2010, les autorités iraniennes avaient formellement interdit la coupe «mulet» jugée décadente.
En prenant cette décision, l'Iran s'attaque au phénomène de mode qui a vu récemment fleurir un certain type de coiffures, notamment les crêtes hérissées, sur les têtes des jeunes Iraniens. Un phénomène qui n'est pas du goût du gouvernement, qui reproche à ces coupes de ne pas être conformes aux préceptes de l'islam.
Ainsi, la mesure a été officiellement annoncée,  il y a quelques jours, par Mostafa Govahi, le patron de l'Association iranienne des coiffeurs pour hommes. Pour faire appliquer cette décision, Mostafa Govahi a menacé de révoquer la licence des salons de coiffures qui accepteraient de faire ces coupes "en violation des règlements du régime islamique". Il affirme par ailleurs que son association avait identifié la plupart des salons de coiffure offrant ces prestations. Cette dernière ne représente pas les salons de coiffure réservés aux femmes, qui ont leur propre corporation. Hassan Rohani, président d’Iran, est contre ces mesures. 
La nouvelle réglementation interdit également aux hommes de se faire tatouer, une tradition pourtant ancienne en Iran, d'aller au salon de bronzage et de s'épiler les sourcils, un soin de beauté déjà très populaire en Iran.

Wide Angle :
Après avoir réduit de plus en plus les droits des femmes iraniennes en mars dernier (cf : mon dernier article), les autorités iraniennes s’attaquent à ceux des hommes. En effet, la loi islamique qui règne en Iran est excessivement stricte et bannit toutes ressemblances au style occidental.
Cependant, l’Iran n’est pas le premier pays à instaurer des règles strictes en matière de coiffure. En Corée du Nord, les étudiants de sexe masculins doivent porter la même coupe de  cheveux que leur dirigeant Kim Jong-un tandis que les femmes ont «le choix» entre 18 coupes approuvées par les autorités.
Anne


5/06/2015

Magazine that promoted white marriage is banned

            On Monday 27 april, the magazine Zanan-e Emrouz was banned. It encouraged "white marriage" which allows cohabitation for an unmarried couple. But according to sharia-based laws, sex outside marriage is crime and can be punishable by flogging or in cases of adultery, it can carry a sentence of death by stoning.
Last year, the magazine already published an article on the subject because of the increasing number of unmarried couples living together and the supreme leader, Ayatollah Ali Khamenei, initiated a clampdown on cohabitation. But on Monday, the newspaper Shargh reported that Zanan-e Emrouz had been banned by the press watchdog for encouraging and justifying "white marriage". The media are blamed by the ministry of youth affairs and sports for fuelling the practice of this "ominous marriage" that flouts Islamic values.
            But, behind the cohabitation trend, maybe there are women as Iranian law makes divorce more difficult for them than for men. But officials deny it, and say that is the application of sharia rules. And according to Iranian medias, about 20% of marriages in Iran end in divorce, especially because of economic difficulties, adultery and drugs.  While Iran is fighting against "white marriage", it approves the "sigheh", the temporary marriage which allows a couple to contract a marriage lasting anywhere from a few minutes to 99 years.
Wide angle : This banishment proves the importance of the Islamic values for the Iranian government. But this importance is not really the same for all the Iranians as "white marriage" is on the increase. Maybe people want more liberties and more independence from the government.

 
Un magazine interdit pour avoir défendu le mariage blanc

            Lundi 27 avril, le magazine Zanan-e Emrouz a été interdit de publication. Il encourageait le "mariage blanc", c’est à dire la cohabitation pour couple non marié.
Pour la loi islamique, la sharia, le sexe entre personnes non mariées est un crime et est puni par des châtiments corporels et, en cas d'adultère, il peut entraîner la lapidation.
L'année dernière, le magazine avait déjà publié un article sur cette pratique de plus en plus répandue: toujours plus de couples vivent ensemble sans être mariés.
L’Ayatollah Ali Khamenei, le Guide suprême, a décerné un blâme à celle-ci.
Lundi, le journal Shargh a déclaré que le magazine Zanan-e Emrouz a été interdit par les contrôleurs de la presse, pour avoir encouragé et justifié le "mariage blanc". Les médias sont accusés, par le ministère de la jeunesse et des sports, de promouvoir cet "inquiétant mariage", qui défie les valeurs islamiques.
            Derrière cette tendance, peut-être y-a-t-il les femmes. En effet, les lois iraniennes rendent le divorce plus difficile pour les femmes que pour les hommes. Mais les autorités s’y opposent et affirment qu'il ne s'agit que de l'application des règles de la sharia.
Selon un média iranien, environ 20% des mariages en Iran finissent en divorce pour des raisons économiques, à cause d’adultères ou encore à cause de problèmes de drogue. Mais pendant que l'Iran combat le "mariage blanc", il approuve le "sigheh", le mariage temporaire qui autorise un couple à contracter un mariage n'importe où, pendant une période durant de quelques minutes jusqu'à un maximum de 99 ans.
Grand angle : Cette censure montre l'importance de l'Islam pour le pouvoir. Mais cette importance n'est pas la même pour tous les Iraniens : ce "mariage blanc" augmente. Peut-être désireraient-ils plus de libertés et d'indépendance?

Y.

sources : http://www.theguardian.com/world/2015/apr/27/iran-bans-magazine-white-marriage-unmarried-couples-cohabiting