2/05/2015

What are Iranian troops doing on the Israeli border?

   On January 19, an Iranian general Mohammad Ali Allah-Dadi was killed in the Syrian Golan, near the Lebanese-Israeli border. He died in what appeared to be an Israeli air raid according to Iran's elite Revolutionary Guards, whereas according to Israeli sources, this air raid aimed at preventing an attack on their territory. Allah-Dadi had been sent to Syria to advise the army supporting Syria President Bashar al-Assad in his fight against Sunni extremists.

   Hezbollah, the Lebanese Shia Islamist movement, adds that six of their own fighters died during helicopters raids, missiles were launched on their convoy. Some time ago, a source close to Hezbollah claimed that six other soldiers died, actually six Iranian ones. This news has not been confirmed by the Revolutionary Guards, on their news website as they only confirmed the general's death.



   The general was killed with his soldiers while they were in an area of fighting between al-Nusra Front's rebels (close to Al Quaeda) and Syrian government troops helped by Hezbollah, according to Hezbollah's al-Manar TV. Allah-Dadi is now considered a martyr who was defending Syrian people. The general had also played an important role in the Iran-Iraq War, in central Iran he supervised the alGhadir Corps.



   Relationships between Lebanon Hezbollah and Israel aren't going to get any better, a few days before Hassan Nasrallah, Hezbollah's leader, threatened to launch long-range missiles if Israel carried out any kind of strikes on Syria. Among the soldiers' victims, the son of a Hezbollah military chief and a field commander died. Lots of Lebanese do think that Hezbollah won't forget those deaths and there will be retaliation. Others say that they hope that Hezbollah won't answer. In any case, even if at least one Iranian general died, Iran doesn't seem really willing to get involved any further in this conflict.



Wide angle



   The event reveals the complexity of the relationship between Israel and other Middle East countries such as Iran or Lebanon. Indeed, these countries are extremely different and their international and domestic politics conflict. Lots of tensions appeared in the Middle East when Israel was created, tensions which are not easily overridden. Religion is also an important factor. Iran and Hezbollah represent Shia Muslims’ interests in war-torn Syria.



Des Iraniens sur la frontière israélo-syrienne



   Le 19 janvier dernier, d’après le Hezbollah, un mouvement politique chiite libanais qui dispose de forces armées, plusieurs personnes sont mortes dans une attaque israélienne dont un général iranien Mohammad Ali Allah-Dadi, six soldats iraniens et six de leurs membres. En revanche le corps des Gardiens de la Révolution Islamique, force paramilitaire du gouvernement iranien, ne rapporte que la mort de leur général.



   Celui-ci serait mort dans des circonstances troublantes, lors d'une inspection du village Mazraat Amal, à la limite du territoire syrien, zone connue pour être sous le joug des rebelles d'al-Nusra Front, un mouvement proche d'Al Qaeda, toujours selon le Hezbollah. En revanche, des sources israéliennes rapportent que les attaques aériennes étaient une mesure de défense pour contrer un assaut sur leur propre sol.



    Allah-Dadi était venu en Syrie pour participer à la défense de l’État Syrien, en tant que conseiller militaire pour épauler l'armée syrienne dans lutte contre les rebelles. Il est à ce jour considéré comme un martyr ayant lutté pour libérer la population syrienne du joug des extrémistes sunnites, il aurait également été un héros de la guerre contre l’Irak.

Les relations entre l’État israélien et le Hezbollah se sont brutalement tendues, en effet deux des miliciens du mouvement Hezbollah tués étaient des hommes importants, le fils d'un chef militaire et un commandant du Hezbollah. De plus, Hassan Nasrallah avait menacé Israël quelques jours plus tôt de représailles si les forces israéliennes pénétraient à nouveau sur le sol syrien. Les conséquences ne se feront pas attendre selon une majorité de la population libanaise.



Wide angle:



   Cet événement est révélateur des tensions qui existent entre le Liban et Israël. Les différends qui opposent Israël et le reste des pays du Moyen Orient sont très importants, surtout sur des questions religieuses et territoriales. Les relations entre Israël et ses voisins ont toujours été très tendues, surtout dans ce climat de suspicion réciproque. L'Iran ne semble pas vouloir s’impliquer directement.



Lucie







1/24/2015

Rouhani’s referendum project


On January 4, President Hassan Rouhani signaled that he could hold a national referendum that would bypass conservatives who control Parliament on key issues, possibly including the ongoing nuclear negotiations with the West.

Rouhani noticed a referendum is allowed in the 1979 constitution and he would like to see the public take up such a vote. Because most Iranians are not allowed to organize themselves, or to form parties or even social groups, their opinions are often muffled by official ideological pronouncements and propaganda. Speaking to a national economic conference in Tehran, Rouhani  countered hard-line critics worried Iran will give up too much while also attempting to signal his administration remains open to negotiation with the six-nation group leading the talks. Rouhani’s remarks are a clear warning to hard-liners, who control the Parliament, key decision-making councils, the state-run media, the security forces, and the intelligence services, but who have a shrinking base of support in the country. His powerful words were heeded closely, in what became one of the most significant speeches of his presidency.

On January 15, Iranian negotiators met in Geneva with officials from the U.S., Russia, China, Britain, France and Germany. Iran reached an interim, one-year deal with world powers in November 2013 to freeze its nuclear program in exchange for the easing of some sanctions. Negotiators later agreed to extend talks until June 30, with hopes of reaching a rough deal in March. The West fears Iran's nuclear program could allow it to build nuclear weapons. Iran says its nuclear program is only for peaceful purposes, like power generation and medical research.

Anne

Sources :



Rouhani  projette un référendum national


Le dimanche 4 janvier, le Président Hassan Rouhani a indiqué  qu'il pourrait proposer un référendum national pour contourner l’opposition du Parlement, aux mains des conservateurs sur des problèmes-clés, y compris sur les négociations nucléaires en cours avec l'Occident.

 Rouhani  a rappelé que la constitution iranienne de  1979 permettait la tenue de référendums et qu’il voudrait avoir l’avis du peuple. Parce que la plupart des Iraniens ne sont pas autorisés à s’exprimer, à former des partis ou même des groupes  sociaux, leurs avis sont souvent étouffés par  des déclarations idéologiques officielles ou la propagande.

En se prononçant lors d’une conférence économique nationale à Téhéran, Rouhani a contré des critiques des partisans de la ligne dure qui craignent que l’Iran ne fasse trop de concessions.

Il a ajouté que son administration restait ouverte à la négociation avec le groupe des six nations menant les pourparlers. Les remarques de Rouhani sont un avertissement clair à la ligne dure contrôlant le Parlement, les conseils où sont prises les décisions clés, les médias d'Etat, les forces de sécurité et les services de renseignement, mais qui disposent d’un soutien de moins en moins grand dans le pays. Le  discours  du président restera comme l’un des moments importants de son mandat.

Le 15 janvier, les négociateurs iraniens se sont  réunis à Genève avec des représentants des États-Unis, de la  Russie, de la Chine, de la Grande-Bretagne,  de la France et de l'Allemagne. L'Iran a obtenu, un accord intérimaire d'un an avec les puissances mondiales en novembre 2013  pour arrêter son programme nucléaire en échange de l'assouplissement de certaines sanctions. Les négociateurs ont convenu de prolonger  les pourparlers jusqu'au 30 Juin, avec l'espoir de parvenir à un accord final en mars.

L'Occident craint que le programme nucléaire de l'Iran puisse lui permettre de construire des armes nucléaires. L'Iran affirme au contraire que son programme nucléaire est uniquement utilisé à des fins pacifiques, comme la production d'énergie et la recherche médicale.

Anne

1/14/2015

Rouhani's support to France

On January 9, 2015 the Iranian president Hassan Rouhani talked about the terrorist attacks that took place in France recently.
In a meeting on Friday, with the delegates to the Islamic Unity Conference in Tehran, he said: "We condemn extremism, violence and terrorism whether in Palestine, Lebanon and the Levant or in Paris and the US".
He added "Those who are unrightfully killing people and carrying out acts of violence and extremism in the name of Jihad, religion or Islam are, wittingly or unwittingly, treading the path of [promoting] Islamophobia and [are actually] fighting against Islam".
He also said that the Islamic Republic supports nations that stand up and resist terrorism: "We are very happy that Muslim people in the region from Iraq, Syria, Lebanon and Palestine to Pakistan and Afghanistan resist extremism, violence and terrorism and achieve new victories on a daily basis".
Then, he emphasized the fact that Iran condemns anybody supporting terrorism and violence in any country.




Le soutien de Rouhani à la France
 
Le 9 janvier 2015, Hassan Rouhani, le président iranien, s'est exprimé sur les actes terroristes qui ont eu lieu récemment en France.
Lors d'une rencontre avec les élus, à la Conférence de l'unité islamique à Teheran, il a dit : "Nous condamnons l'extrémisme, la violence et le terrorisme, que ce soit en Palestine, au Liban, au Levant, ou encore à Paris et aux Etats-Unis".
Il a ajouté : "Ceux qui tuent des gens illégitimement et commettent des actes de violence extrémiste au nom du Djihad, de la religion ou de l'Islam favorisent, volontairement ou non, l'Islamophobie et se battent contre l'Islam".
Il a également dit que la République Islamique soutient les nations qui se dressent et résistent au terrorisme : "Nous sommes très heureux que les musulmans d'Iraq, de Syrie, du Liban, de Palestine, du Pakistan et d'Afghanistan résistent à l'extrémisme, à la violence et au terrorisme, et remportent de nouvelles victoires chaque jour".
Enfin, il a souligné que l'Iran condamne toutes les personnes qui soutiennent le terrorisme et la violence à travers le monde.

 


Y.

Sources : http://www.presstv.ir/Detail/2015/01/09/392333/Iran-censures-violence-in-name-of-Islam