12/03/2007

Kazemi's case : Judgement incoming


Tuesday 27 November

Kazemi's case : Judgement incoming


Iran's supreme courts has ordered a new investigation into the death of Zahra Kazemi, an Iranian-Canadian photojournalist, who had died of 'head injuries', after more than three days in custody in 2003.


The official judicial spokesman Ali Reza Jamshidi was opposed to the acquittal in 2004 of an agent accused of beating her to death.
He said judges had 'found some formal flaws' in previous investigations.

Kazemi had been arrested in June 2003, while taking photographs outside the Evin prison, north of Tehran, but was never formally charged.


In September 2003, a judge charged a ministry agent, Mohammad Reza Aghdam Ahmadi, with 'semi-intentional murder'. But at the trial, Kazemi's mother and the Nobel laureate Shirin Ebadi, were convicted that it was Mohammad Bakshi, not Mr Ahmadi, who had tortured and killed the reporter with premeditation.


'Due to lack of sufficient evidence,' the judge concluded that Kazemi's head injuries could only have been the result of a fall caused by a drop of pressure caused by her hunger strike.


However, in March 2005, Shahram Azam, a former doctor at the defence ministry who had examined Kazemi 4 days after her arrest, said that the reporter showed obvious signs of torture and had been brutally raped by her interrogators.


The new evidence has led the Canadian government to request Iran to accept an international investigation into Kazemi's death.


Amélie S.


Mardi 27 novembre


L'affaire Kazemi : Le jugement arrive


La cour suprême a ordonné une nouvelle enquête sur la mort de la reporter-photographe canadienne-iranienne, Zahra Kazemi, morte de 'blessures à la tête' après un interrogatoire de plus de trois jours.


Le porte parole de la justice Ali Reza Jamshidi s'est opposé à l'acquittement en 2004 d'un agent de police accusé de l'avoir battue à mort.
Il a déclaré que les juges avaient trouvé des 'vices de forme' dans les précédentes enquêtes.

Kazemi a été arrêtée à 54 ans, pendant qu'elle faisait des photos à l'extérieur de la prison d'Evin au nord de la capitale, mais officiellement, elle n'a jamais été inculpée d'aucune infraction.


En septembre 2003, le pouvoir judiciaire accusa un agent du ministère, Mohammad Reza Aghdam Ahmadi, de 'meurtre semi-intentionnel'. Cependant au procès, la mère de Kazemi, ainsi que la lauréate du prix Nobel Shirin Ebadi ont assuré qu'il s'agissait de Mohammad Bakshi, et non Mr Ahmadi, qui avait torturé et tué la journaliste avec préméditation.


Faute de 'preuves suffisantes', les juges avaient conclu que les blessures de Kazemi n'avaient pu être causées que par une chute causée par une baisse de tension provoquée par sa grève de la faim.


Cependant, en mars 2005, Shahram Azam, un médecin du ministère de la Défense qui avait examiné Kazemi quatre jours plus tard, a déclaré que le reporter montrait des signes évidents de torture et de viol, sûrement perpétrés par ses interrogateurs.


Avec les nouveaux témoignages et donc nouvelles pistes, le gouvernement canadien a exigé que l'Iran accepte une enquête internationale sur la mort de la journaliste.


Amélie S.


Sources
: http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/7115024.stm

Aucun commentaire: