12/14/2010

Two German reporters are still in jail

On December 7, a spokesman for the Iranian foreign secretary suggested that the Iranian government would be able to let both families meet the prisoners because of the new Christian Year.The two men had been arrested in October, in Tabriz, in the Northwest of Iran as they were interviewing the son of Ms. Ashtiani, a woman sentenced to death for adultery in a very controversial case.Her son was also arrested in the same time as the journalists. These two men, whose names have not been revealed so far, would still be in examination by the Iranian justice. They had been first accused of spying, in November by the government which finally dropped the charge, but according to the statements of the government they have confessed to working without appropriate visa. The judgment is still pending.This story raises again the question of how much leeway foreign and Iranian journalists are allowed, a recurring problem in a country where the press is controlled and censored. Numerous cases of imprisoned and condemned journalists have been listed even it is rather rare for foreign journalists. The questions of the death penalty and its secrecy have also been highlighted. On numerous occasions women were executed on adultery charges, triggering controversy and outrage in the West.Another affair is to be put in parallel, the case of 19 year-old Iranian-Canadian blogger Hussein Derakhshan jailed in 2008 for having published a blog inciting to antigovernment action. A bail is reported to have been paid by the Canadians for a temporary liberation.It remains to be seen when the journalists will be freed, when the press will be released from governmental and religious pressure and when stoning will be abolished.Le 11 décembre 2010

Deux journalistes allemands toujours incarcérés

Le 7 décembre 2010, un porte-parole du ministre des affaires étrangères iranien a suggéré qu’il y aurait une chance pour les deux familles de rencontrer les détenus en raison du nouvel an chrétien.Les deux hommes avaient été arrêtés en octobre, à Tabriz, au Nord-Ouest de l’Iran durant leur reportage sur une femme condamnée à la lapidation pour adultère, en interviewant le fils de celle-ci. Il s’agissait du cas très controversé de Mme Ashtiani dont le fils fut arrêté en même tant que les journalistes.Ces deux hommes, toujours sous anonymat, seraient encore en examen par la justice iranienne. Ils avaient d’abord été accusés d’espionnage ennovembre par le gouvernement qui a finalement abandonné l’accusation, mais d’après les dires du gouvernement ils auraient reconnu avoir travaillé sans visa approprié. La sentence est toujours en attente de confirmation.Cette histoire permet de s’interroger une nouvelle fois sur la réelle marge de manœuvre des journalistes étrangers et iraniens. Problématique récurrente dans un pays où la presse est contrôlée et censurée. De nombreux cas de journalistes emprisonnés et condamnés ont été recensés à ce jour mais il est très rare que ce soit des journalistes étrangers. De surcroît, la question de la peine de mort et du secret qui l’entoure trouvent un nouvel écho. En de nombreuses occasions, des femmes ont été condamnées pour adultère soulevant polémique et indignation dans les pays occidentaux.Une autre affaire est à mettre en parallèle, celle du bloggeur irano-canadien Hossein Derakhshan condamné à 19 ans de prison en 2008 pour avoir publié un blog d’opposition. Une caution aurait été payée par les Canadiens pour sa libération.Reste à savoir quand les journalistes seront libérés, la presse soulagée de la pression gouvernementale et religieuse et la lapidation abolie.

Alexandre


Sources: BBC newshttp://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-11935013http://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-11962032

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