Nasrin Satoudeh,
temporarily free (17/01/13)
After spending two years
in Tehran’s notorious Evin prison, Nasrin Satoudeh, an Iranian human rights
lawyer, has been temporarily released and reunited to her family for three
days. Arrested for representing several political activists, denouncing the
execution of juveniles and possibly because of her representation of a
colleague, Shirin Ebadi, she was initially sentenced to 11 years in jail before
it was reduced to six years.
Amnesty International,
which protested her incarceration and thinks that her conviction should be
revoked, is pleased with this period of leave that should allow her to check
her health. Amnesty International is not the only one to claim that her
imprisonment is unfair. Indeed, activists and campaigners say the charges
against her are trumped-up. Amnesty International had also said that members of
her family had been harassed by the Iranian officials.
Martin Schulz, the
president of the European parliament, said that the Sakharov Prize for Freedom
of Thought, which she received in October, is a message of solidarity and
recognition for having put the fate of Iran before her own.
While in prison, Sotoudeh
protested, through a hunger strike, against her arrest and the deprivation of
rights while in jail. For example, she couldn’t see her family even when the
funeral of her father took place. Moreover, she said in a letter to her
children, who couldn’t see her, that besides family, love, water, food,
housing, and visits with their mother, they needed freedom, social security and
justice.
Opinion: The fact that
Iranian authorities have released Satoudeh for a few days is a good thing, but
she shouldn’t be in jail and especially in these conditions if Iran respected
human rights. It should be remembered that other lawyers are in the same situation
for defending human rights.
Nasrin Satoudeh, temporairement libre (17/01/13)
Après plus de deux ans de détention dans la célèbre prison
Évin de Téhéran, Nasrin Satoudeh, une avocate iranienne qui défend les droits
de l’Homme, a été libérée temporairement pour trois jours et a pu ainsi
retrouver sa famille. Arrêtée pour avoir défendu des militants des droits de
l’homme, dénoncé les exécutions de mineurs et peut-être aussi pour avoir aidé,
Shirin Ebadi, elle a d’abord été condamnée à 11 ans en prison avant que cette
sentence ne soit réduite à six ans.
Amnesty International, qui a dénoncé l’incarcération de
l’avocate et qui voudrait voir sa condamnation révoquée, se réjouit de cette
période de liberté provisoire, qu’il souhaiterait voir prolongée pour qu’elle
puisse effectuer des examens santé. Il
n’y a pas qu’Amnesty International pour estimer que son emprisonnement est injuste.
En effet, d’autres militants des droits de l’homme affirment que les charges
contre Nasrin ont été montées de toutes pièces. Selon Amnesty International,
certains membres de la famille de l’avocate ont été l’objet de harcèlement par
les autorités iraniennes.
Martin Schultz, le président du parlement européen, a dit que
le Prix Sakharov de la Liberté de Penser, qu’elle a reçu en octobre dernier,
était un message de solidarité et de reconnaissance envers ceux qui ont fait
passer le sort de l’Iran avant le leur.
En prison, Sotoudeh a protesté, à travers plusieurs grèves de
la faim, contre son arrestation et la privation de ses droits en prison. Par
exemple, elle ne pouvait pas voir sa famille même lorsque ont eu lieu les
funérailles de son père. De plus, elle a dit dans une lettre à ses enfants, qui
n’ont pas pu la voir, qu’outre la famille, l’amour, l’eau, la nourriture, un
logement et les visites pour la voir, ils ont besoin de liberté, de sécurité
sociale et de justice.
Opinion : Le fait que l’Iran accorde enfin un peu de « répit»
à Satoudeh est une bonne chose. Mais cela n’empêche pas le fait qu’elle ne
devrait pas être en prison et qui plus est dans ces conditions si l’Iran
respectait les droits de l’Homme. Mais il ne faut pas oublier que d’autres
avocats qui défendent les droits de l’Homme se trouvent aussi dans cette
situation.
Angélia