1/12/2013

Hard to breathe in Tehran                                    9/01/2013

During the first nine months the pollution in the capital city Tehran killed 4,460 people, according to the Iranian health minister Hassan Aghajani.
A brown haze covers the city, doubtlessly due to the 5.5 million gas-guzzling vehicles running on low quality domestically-produced petrol. This petrol contains between 2% and 3% of carcinogenic elements while it should be less than 1%. Moreover, the sulfur volume is three times the international standard as the grade of most of the petrol produced is euro 2 whereas the European standard is euro 4 and euro 5.
Besides, Tehran is located 1,500 meters high in a concavity surrounded by mountains. As a result each year at the same time, the thermal reversal phenomenon triggers pollution, cold air hindering warm air to ascend.

There's no way to go out in Tehran streets without wearing a surgical mask, and even so the eyes and throat are sore.
For some time, a rise in the number of pollution-related respiratory and cardiac conditions, especially various cancers has been noticed to the extent that hospital admissions have risen by a third. The hospitals are full of people of all ages awaiting a treatment that they will hardly get because of western sanctions which limits the access to drugs.
In order to mitigate the pollution,
Iranian authorities had to shut down the administrations, schools and universities twice this month. They have been re-opened on Sunday. But who knows if it won't be necessary to shut them down again sooner or later?The authorities have also imposed alternate traffic that would approximately reduce the circulation by half.
Yet we can't say whether these tactics would be useful on long-term.

This scourge is actually harder to overcome at a time when Iran is reaching a climax of economic, social and politic crisis.

Téhéran étouffe

Durant les 9 premiers mois de l'année dernière, 4460 personnes sont mortes dans la capitale Téhéran à cause de la pollution selon le ministre iranien de la santé Hassan Aghajani.
Un nuage marron de pollution trône au dessus de la ville, certainement dû aux 5,5 millions de véhicules, consommant en moyenne plus que dans les autres pays, qui y circulent chaque année avec de l'essence de très mauvaise qualité tiré du pétrole produit localement. Cette essence contiendrait entre 2% et 3% d'éléments cancérigènes alors que la norme est inférieure à 1%. De plus le taux de soufre est plus de trois fois supérieur aux normes internationales. Ainsi, une grande partie de l'essence produite est de qualité euro 2 alors que dans les pays européens la norme admise se situe entre euro 4 et euro 5.

En outre, Téhéran est située à 1500 mètres d'altitude dans une cuvette entourée de montagnes. De ce fait chaque année à la même période, le phénomène d'inversion thermique provoque la pollution, l'air froid empêchant l'air chaud de remonter.
Il est impossible de sortir dans les rues de Téhéran sans un masque chirurgical et même avec  les yeux et la gorge sont attaqués par la pollution.
Depuis quelques temps on a observé une augmentation des maladies respiratoires et cardiaques ainsi que divers cancers liés à la pollution. De telle sorte que les demandes d'admission dans les hôpitaux ont augmenté d'un tiers. Ils sont remplis de personnes de tout âge en attente d'un traitement qu'ils n'obtiendront que difficilement, l'accès aux médicaments étant désormais plutôt limité en raison des sanctions occidentales.
Afin d'essayer d'atténuer la pollution, les autorités iraniennes ont été contraintes à fermer les administrations, écoles et universités deux fois ce mois-ci. Elles ont été ré-ouvertes dimanche dernier. Mais qui sait si elles ne vont pas devoir à nouveau fermer prochainement?
Dans une perspective plus large, le gouvernement a décidé d'une circulation alternée permettant de diminuer la circulation de moitié environ.Mais il est difficile de savoir si ces mesures seront efficaces sur le long terme.

Ce fléau est d'autant plus difficile à surmonter que l'Iran connaît actuellement un pic d'une crise économique, sociale et politique.
Flore

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