2/07/2013


Iranian space conquest


06/02/2013


On January 28, Iran launched a rocket, containing an ape, that reached 120 kilometers of height, but the animal which was shown to media is not the same monkey. According to the government, the primate survived one day in space and the fact that a second ape was shown was not in order to cover up the death of the first because of an accident.


This test proves that Iranians will be able to send soon humans in space by their own means. The Iranian government claims that it can manage to do it before 2020. Proud of these supposed exploits of his country, president Mahmoud Ahmadinejad affirmed, maybe with humor, that he is ready to be the first human sent in space by Iran. To make fun of this declaration, a Facebook page was created Monday in order to "support  Ahmadinejad's sending into space". (https://www.facebook.com/ahmadinejad.astronaut?ref=stream)



More seriously, the sending of this spacecraft is a violation of the 1929 UN resolution which limits Iran's right to launch certain ballistic devices. Iran will face sanctions again, whereas it is not even sure- because of the doubt created by the two monkeys - that a living being was sentinto space.

The West suspects again Iran to use its space program to test a technology that will allows to send nuclear warhead all around the world.

Opinion : the anniversary of the 1979 Iranian revolution next February 11 is near and this is when Iran usually makes surprising announcements, of which this "experience" is a part.
Is Iran testing propulsion to build its nuclear warhead or does it want to show to the world that, despite sanctions, it can still make progress in the scientific domain ? Why not both ? The problem with Iran is that it is always difficult to see what is true and what is false in the media, but also to guess the real  intentions of the government, which are most of the time bellicose.


La conquête spatiale de l'Iran

L'Iran a lancé le 28 janvier dernier une fusée, contenant un singe, qui aurait atteint 120 kilomètres d'altitude, mais l'animal qui a été montré ensuite aux médias n'est pas le même singe. Selon le gouvernement, le primate aurait survécu un jour dans l'espace et le fait que l'on ait montré un second singe n'avait pas pour but de couvrir la mort du premier lors d'un accident.

Cet essai prouve que les Iraniens seront bientôt capables d'envoyer des hommes dans l'espace par leurs propres moyens. Le gouvernement iranien affirme pouvoir y parvenir d'ici 2020. Fier des supposés exploits de son pays, le président Mahmoud Ahmadinejad a même affirmé, peut-être avec humour, qu'il serait prêt a être le premier humain envoyé dans l'espace par l'Iran. Pour se moquer de cette déclaration, une page Facebook a été créée lundi dans le but de "soutenir l'envoi de Ahmadinejad dans l'espace".                                              (https://www.facebook.com/ahmadinejad.astronaut?ref=stream)

Plus sérieusement, l'envoi de cet engin spatial est un viol de la résolution 1929 de l'ONU limitant à l'Iran le droit de lancer certains engins balistiques. L'Iran va de nouveau subir des sanctions alors qu'il n'est pas sûr, à cause du doute créé par les deux singes, qu'il ait bien envoyé un être vivant dans l'espace.           

L'Occident soupçonne encore l'Iran de se servir de son programme spatial pour tester une technologie qui permettrait d'envoyer des ogives nucléaires aux quatre coins du monde.

Opinion : L'anniversaire de la révolution iranienne de 1979, le 11 février, approche et c'est la période durant laquelle l'Iran fait généralement des annonces suprenantes, dont cette "expérience" fait partie.
 L'Iran est-t-il en train de tester la propulsion pour fabriquer ses ogives nucléaires ou veut-il montrer au monde que, malgré les sanctions, il peut toujours progresser dans le domaine scientifique ? Ou pourquoi pas les deux ? Le problème avec l'Iran est qu'il est toujours difficile de déméler le vrai du faux dans les médias, mais aussi de deviner les véritables intentions du gouvernement, qui sont souvent belliqueuses.




Achille




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