2/02/2013

Public hanging to deter criminality 01/30/2013

Last Sunday, two men Alireza Mafiha, 23 years old, and Mohammad-Ali Sarvari, 20 years old, were hanged in public in Park-e Honarmandan in the middle of Tehran.
On November, both men and two other accomplices had been filmed by a security camera attacking a man and robbing his bag which contained only 700,000 rials the equivalent of 20 dollars. The victim had been beaten and stabbed in the face, when he refused to give them his bag, but is still alive. The video was released on Youtube, and quickly, the head of the judicial system, reacted by asserting before judgement they would be hanged.
Nearly a month later, after they were arrested, the two men were sentenced to death for “waging war against God” (moharebeh) and “corruption on earth” while their accomplices were condemned to 10 years in prison, 74 lashes and 5 years of enforced exile by the revolutionary court. That day, Alireza Mafiha confessed the reasons of his crime; his mother was ill and he needed 40 million rials - about 1,210 dollars- for the operation. They all are unemployed and poor, and regretted their act.
Actually, poverty is increasing due to the crisis which has triggered a rise in crime. As an answer, Iranian authorities want to set an example to impress the population. Thus, public hangings are getting more frequent. A controversy erupted between those who believe that this “lesson” has positive effects on the population and could reduce the number of street crimes and those doubting it could change anything barring humiliating them and their family and trivializing violence. During the execution, some shouted in protest while others took pictures.



Opinion:
Anyway, the sentence is clearly disproportionate and the fact that it happened in public reveals all the more the violence and absurdity of the judicial system and is yet another example of human rights abuses in Iran. Obviously, it is customary to hang people for drug trafficking. Iran has the highest number of execution per capita in the world.



Pendaison publique pour lutter contre la criminalité 30/01/2013

Dimanche 20 janvier, deux hommes : Alireza Mafiha et Mohammad-Ali Sarvari, respectivement 23 et 20 ans ont été pendus en public dans le parc Honarmandan au centre de Téhéran.
Ils avaient en novembre dernier, avec deux complices, été filmés par une caméra de surveillance agressant un homme et lui dérobant son sac qui ne contenait que 700.000 rials soit l'équivalent de 15 euros. Durant l'agression la victime, qui refusait de donner son sac, a été frappée et a reçu des coups de couteaux au visage, mais n'a pas succombé à ses blessures. La vidéo a été diffusée sur YouTube et Sadegh Larijani, qui dirige le système judiciaire, a rapidement réagi en leur promettant déjà la pendaison avant tout jugement.
Près d'un mois plus tard, après avoir été arrêtés, les deux hommes ont été condamnés à mort pour «acte de guerre contre Dieu» et «corruption sur terre» pendant que leurs complices étaient condamnés à 10 ans de prison, 74 coups de fouet et 5 ans d'exil forcé par le tribunal révolutionnaire. Ce jour-là, Alireza Mafiha a avoué que ce qui l'avait poussé au crime était que sa mère malade avait besoin d'une opération coûtant 40 millions de rials soit 900 euros. Tous les accusés étaient au chômage, pauvres et regrettaient leur acte.
La pauvreté de plus en plus prononcée du fait de la crise en Iran, ce qui entraîne une hausse de la criminalité. En réponse les autorités iraniennes veulent par ce biais « donner un exemple » dans le but de marquer les esprits et ainsi de réduire la délinquance. Les pendaisons publiques sont ainsi devenues de plus en plus fréquentes.
Une polémique a éclaté entre les partisans de l'exécution publique, qui croient à l’effet dissuasif des exécutons et les opposants qui craignent que cela n'ait d'autres effets que d'humilier encore plus les condamnés et leurs proches ainsi que de banaliser la violence. Pendant l'exécution, on a pu remarquer aussi une différence entre ceux qui pleuraient ou protestaient et ceux qui prenaient des photos.






Opinion:
La sentence semble disproportionnée et le fait que cela se soit produit en public révèle d'autant plus la violence et l'absurdité du système judiciaire en Iran où il est commun d'être pendu pour trafic de drogue. Une nouvelle fois, les Droits de l'Homme ont été bafoués dans un pays qui détient le plus fort taux d'exécutions par habitant.



                                                                                                              Flore

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