Apparently afraid of an aging population, the Supreme Guide has encouraged for several
months married couples to have more children. From now on, strict measures to
increase the fertility rate of the nation have been taken.
The authorities first reduced the budget
dedicated to family planning in health centers and deleted subsidies for
vasectomies, the second means of
contraception in the country. It was decided that two bills in
favor of a pro-birth policy would be examined.
The first text forbids
voluntary sterilization and aims
at limiting the access to contraception by blocking any
information campaign.
By depriving women of the possibilities of using contraception the
government risks inflating the number of unwanted
pregnancies.
Since abortion is illegal,
numerous couples would then risk turning to clandestine methods of
terminating pregnancies. The limitations brought to the simplest methods of
contraception, like the condom, formerly
distributed free of charge in urban health centers, could engender an increase
of sexually transmitted diseases among which HIV.
The second bill plans to
limit access to work for women who would refuse
marriage and maternity. For that purpose, they invite both state and private
companies to give priority to men with children, to married men
without children then to married women with children. Single
people would thus be sidelined. The text also
plans to complicate divorce proceedings and to limit the interventions of the
police in conjugal conflicts, which would encourage domestic
violence.
WideAngle:
These bills
expose women to grave risks for their health. The authorities promote a campaign
in which women are deprived of key rights and considered as
baby-making machines rather than human beings with fundamental rights that have
the ability to make choice about their own body and life. It could also have devastating
consequences for women trapped in abusive relationships. Iran is increasingly moving to curb women’s
rights.
Anne
Sources
:
Les Iraniennes transformées en «machines à bébés»
Craignant un vieillissement
de la population, le Guide Suprême encourage, depuis plusieurs mois, les couples
mariés à avoir davantage d'enfants. Désormais, des mesures strictes visant à
augmenter le taux de fécondité de la nation sont prises.
Les pouvoirs publics ont d'abord
réduit le budget consacré au planning familial dans les centres de santé et
supprimé les subventions pour les vasectomies, deuxième moyen de contraception
le plus utilisé dans le pays. Il a été décidé que deux projets de loi en faveur
d’une politique nataliste seraient examinés.
Le premier texte interdit
la stérilisation volontaire et vise à limiter l’accès à la contraception en
bloquant toute campagne d’information.
En privant les femmes, de
précisions sur les possibilités de contraception, le gouvernement risque de
faire exploser le nombre de grossesses non désirées. L’avortement étant illégal,
de nombreux couples risqueraient alors de se tourner vers des méthodes
d'interruption de grossesse clandestines et hasardeuses. Les restrictions
apportées aux méthodes de contraception les plus simples, comme le préservatif,
autrefois distribué gratuitement dans les centres de santé urbains, pourraient
engendrer une hausse des maladies sexuellement transmissibles dont le VIH.
Le deuxième projet de loi,
prévoit de limiter l’accès au travail aux femmes qui refuseraient mariage et
maternité. Pour cela, toutes les entreprises publiques et privées
sont invitées à accorder la
priorité aux hommes ayant des enfants, aux hommes mariés sans enfants, puis, aux
femmes mariées et ayant des enfants. Les célibataires sont donc mis sur la
touche. Le texte prévoit également de compliquer les procédures de divorce et de
limiter les interventions de la police dans les conflits conjugaux, ce qui
risque d’encourager les violences domestiques.
Wide Angle
:
Ces projets de lois
exposent les femmes à de risques graves pour la santé. Les autorités politiques font la
promotion d'une campagne dans
laquelle les femmes sont privées du droit clés et sont considérés comme des
machines à faire des enfants plutôt que comme des êtres humains avec les droits
fondamentaux de faire ce qu’ils veulent de leur propre corps et de leur vie.
Cela pourrait aussi avoir des conséquences graves pour les femmes enfermées dans
une relation abusive. L’Iran réduit de plus en plus les
droits des femmes.
Anne