A young Kurdish Iranian
Saman Naseem, 22 years, was executed on Thursday, February 19, in the morning,
in the prison of Urmia. He was convicted in April 2013 of armed activities
against the Revolutionary Guards, the elite army of the Iranian
regime. He was under age at the time of the
facts. His family was asked to keep
silent on the case.
Saman Naseem had been
condemned to capital punishment for "enmity against God " and " corruption on
earth". He was 17 years old and was a suspected member of a Kurdish rebel
movement, the PJAK. The young man had no access to a lawyer since his arrest and his
condemnation was based on confessions extorted under duress. In a letter that
the NGO Amnesty International provided, Saman Naseem explained he had been forced to
affix his fingerprints on false confessions, while blindfolded. He had also
undergone numerous tortures such as sleep
deprivation.
Iran didn’t pay attention
to the calls from international human rights organizations.
Indeed, the UN convention on children rights, which Iran signed, forbids death sentence of minors. Furthermore,
confessions obtained under the torture are unacceptable under Iranian
law.
Messages had multiplied on
the social networks from all the world asking Iran to suspend its
judgment.
Wide Angle
:
This execution shows the
level of injustice in Iran. To sentence a person that is innocent to death just
because of opposition to the state is
unthinkable in a country like ours. Indeed, the Iranian authorities have proved excessive and the
Islamic Republic is an authoritarian regime. Freedom is not readily available
for women in particular. Therefore, the number of executions increases what
worries the UN: more than 700 people would
have been executed in 2014 and 60 in January.
However, this execution
also shows mobilization in the face of this injustice. Maybe it will eventually make the Iranian
government accountable and will change
things.
Une exécution presque ordinaire en Iran
Un jeune kurde iranien, Saman
Naseem, 22 ans, a été exécuté jeudi
19 février dans la matinée dans la prison d’Urmia. Reconnu coupable, en avril
2013, d'actions armées contre les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du
régime iranien, il était mineur au moment des faits. Il a été demandé à sa famille de garder
le silence sur l’affaire.
Saman Naseem avait été
condamné à la peine capitale pour «hostilité à Dieu» et «corruption
sur terre». Il avait alors 17 ans
et était un membre présumé d'un mouvement rebelle kurde, le PJAK. Le jeune homme
n'a pas eu droit à un avocat depuis de son arrestation et sa
condamnation s’est fondée sur des confessions
extorquées sous la contrainte. Dans une lettre qu’avait pu se procurer
l’ONG Amnesty
International, Saman Naseem avait expliqué qu’il avait été contraint
d’apposer ses empreintes digitales sur des faux aveux, alors qu’il avait les
yeux bandés. Il rapportait aussi qu’il avait subi de
nombreuses tortures comme la privation de sommeil.
L’Iran est resté
sourd aux appels des
organisations internationales de défense des Droits de l'Homme demandant à Téhéran de respecter son engagement.
En effet, la convention de l'ONU
sur les Droits de l'Enfant, dont l'Iran est signataire, interdit la condamnation
à mort des mineurs. De plus, les aveux obtenus sous la torture sont irrecevables
en vertu de la loi iranienne.
Les messages s’étaient
multipliés sur les réseaux sociaux depuis les quatre coins de la planète pour
demander à l’Iran de suspendre la sentence.
Wide Angle :
Cette exécution montre
l’état de la justice en Iran. Condamner
à mort un innocent sous prétexte qu’il soutient une idéologie contraire
à celle de l’état est impensable dans un pays comme le nôtre. Mais la République Islamique est
un régime autoritaire. Les libertés sont plus que limitées en particulier pour les
femmes. De ce fait, le nombre d’exécutions augmente ce qui inquiète l’ONU: plus
de 700 personnes auraient été exécutées en 2014 et 60 en janvier.
Cependant, cette exécution
montre aussi la mobilisation face à cette injustice qui pourrait un jour peut-être faire
prendre conscience au gouvernement iranien de ses abus et changer les choses.
Sources :
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