3/05/2015

Iran executes a minor

A young Kurdish Iranian Saman Naseem, 22 years, was executed on Thursday, February 19, in the morning, in the prison of Urmia. He was convicted in April 2013 of armed activities against the Revolutionary Guards, the elite army of the Iranian regime. He was under age at the time of the facts. His family was asked to keep silent on the case.

Saman Naseem had been condemned to capital punishment for "enmity against God " and " corruption on earth". He was 17 years old and was a suspected member of a Kurdish rebel movement, the PJAK. The young man had no access to a lawyer since his arrest and his condemnation was based on confessions extorted under duress. In a letter that the NGO Amnesty International provided, Saman Naseem explained he had been forced to affix his fingerprints on false confessions, while blindfolded. He had also undergone numerous tortures such as sleep deprivation.

Iran didn’t pay attention to the calls from international human rights organizations. Indeed, the UN convention on children rights, which Iran signed, forbids death sentence of minors. Furthermore, confessions obtained under the torture are unacceptable under Iranian law.
Messages had multiplied on the social networks from all the world asking Iran to suspend its judgment.


Wide Angle :

This execution shows the level of injustice in Iran. To sentence a person that is innocent to death just because of opposition to the state is unthinkable in a country like ours. Indeed, the Iranian authorities have proved excessive and the Islamic Republic is an authoritarian regime. Freedom is not readily available for women in particular. Therefore, the number of executions increases what worries the UN: more than 700 people would have been executed in 2014 and 60 in January.
However, this execution also shows mobilization in the face of this injustice. Maybe it will eventually make the Iranian government accountable and will change things.






Une exécution presque ordinaire en Iran


Un jeune kurde iranien, Saman Naseem,  22 ans, a été exécuté jeudi 19 février dans la matinée dans la prison d’Urmia. Reconnu coupable, en avril 2013, d'actions armées contre les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime iranien, il était mineur au moment des faits.  Il a été demandé à sa famille de garder le silence sur l’affaire.

Saman Naseem avait été condamné à la peine capitale pour «hostilité à Dieu» et «corruption sur terre». Il avait  alors 17 ans et était un membre présumé d'un mouvement rebelle kurde, le PJAK. Le jeune homme n'a pas eu droit à un avocat depuis de son arrestation et sa condamnation s’est fondée sur des confessions extorquées sous la contrainte. Dans une lettre qu’avait pu se procurer l’ONG Amnesty International, Saman Naseem avait expliqué qu’il avait été contraint d’apposer ses empreintes digitales sur des faux aveux, alors qu’il avait les yeux bandés. Il rapportait aussi qu’il avait subi de nombreuses tortures comme la privation de sommeil.
L’Iran est resté sourd aux appels des organisations internationales de défense des Droits de l'Homme demandant à Téhéran de respecter son engagement. En effet, la convention de l'ONU sur les Droits de l'Enfant, dont l'Iran est signataire, interdit la condamnation à mort des mineurs. De plus, les aveux obtenus sous la torture sont irrecevables en vertu de la loi iranienne.
Les messages s’étaient multipliés sur les réseaux sociaux depuis les quatre coins de la planète pour demander à l’Iran de suspendre la sentence.

Wide Angle :

Cette exécution montre l’état de la justice en Iran. Condamner à mort un innocent sous prétexte qu’il soutient une idéologie contraire à celle de l’état est impensable dans un pays comme le nôtre. Mais la République Islamique est un régime autoritaire. Les libertés sont plus que limitées en particulier pour les femmes. De ce fait, le nombre d’exécutions augmente ce qui inquiète l’ONU: plus de 700 personnes auraient été exécutées en 2014 et 60 en janvier.
Cependant, cette exécution montre aussi la mobilisation face à cette injustice qui pourrait un jour peut-être faire prendre conscience au gouvernement iranien de ses abus et changer les choses.



Anne

Sources :

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