12/07/2009

Turkey steps in the Iran nuclear debate

Saturday 14 November

Turkey steps in the Iran nuclear debate

US and Europe fears that Iran could enrich enough uranium to produce a nuclear bomb led them to propose Iran to transfer its enriched uranium to Russia for reprocessing possibly in France. Despite the international pressure to accept the deal, Iran refused, stating they only enrich uranium for civil purposes.
The sudden reconciliation between President Ahmadinejad and Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan during their meeting in Tehran last month first caused some worries in Washington and among Turkey’s West allies. However, this rapprochement is now seen as a potential solution to the dead end between the UN Security Council and Iran regarding its nuclear activities.
Turkey offered to store some of Iran’s uranium. This proposal was discussed at an Islamic summit and the International Atomic Energy Agency (IAEA) supported the idea.
Turkey is proud of its new mediator role in the Middle East which develops its political regional power.
IAEA sees another interest for Turkey as it could quite simply build a nuclear facility like Iran and enrich uranium to the same level on condition that IAEA monitors the production. So far, all their attempts to build a nuclear program failed.
If this agreement between Iran and Turkey takes shape, it will confirm that Turkey’s foreign policy with its neighbors is efficient, even though this is a reversal towards the East, it does not go against Turkey’s West countries allies.


Samedi 14 novembre

La Turquie s’invite dans le débat nucléaire iranien

Craignant que l’Iran puisse enrichir l’uranium à un niveau qui lui permettrait de fabriquer une bombe atomique, les Etats-Unis et l’Europe lui ont proposé d’effectuer cette opération en Russie et en France. L’Iran a refusé de céder à la pression internationale en affirmant qu’il n’utilisait l’uranium qu’à des fins pacifiques.
Le rapprochement soudain entre le président Ahmadinejad et le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan lors d’une réunion à Téhéran le mois dernier a soulevé des inquiétudes à Washington et parmi les alliés occidentaux de la Turquie. Cependant, cette nouvelle entente est maintenant perçue comme une sortie possible de l’impasse entre le Conseil de Sécurité des Nations Unies et l’Iran au sujet de ses activités nucléaires.
La Turquie a proposé à l’Iran de stocker son uranium. Cette idée a reçu le support de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) lors d’un sommet islamique.
La Turquie est fière de son nouveau rôle de médiateur au Moyen Orient qui donne plus de poids à son pouvoir politique dans la région.
L’AIEA y voit aussi un autre intérêt pour la Turquie qui jusqu’alors a échoué dans plusieurs tentatives de programme nucléaire. Elle pourrait construire assez facilement une usine d’enrichissement d’uranium similaire à l’Iran sous le contrôle de l’AIEA.
La concrétisation de cet accord entre l’Iran et la Turquie confirmerait le succès de la politique étrangère turque avec ses voisins. Bien que s’agissant d’un retournement vers l’Est, ce n’est pas au détriment de ses alliés occidentaux.


Aurélien

Source: BBC NEWS published 14/11/2009
http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/8360116.stm

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