6/13/2012

LGBT members persecuted


Iran is an Islamic Republic ruled by the Sharia, a set of religious laws of Islam. In this code, homosexuality is a sin. Accordingly, LGBT (Lesbian, Gay, Bisexual and Transgendered people) members are not accepted by the Iranian government. They can be lashed or sentenced to death. In fact, they can be victims of many rough punishments. Small-Media, a group in London, made a study led by Bronwen Robertson about their situation in the Iranian society.


According to the laws, sodomy between men is a crime which leads to 100 lashes for the active person if he is not married and to the death penalty for the passive person. Lesbianism can also lead to harsh sentences beginning with 100 lashes and ending with the death penalty after four offences. Transsexuality was legalized in Iran in 1987. But it didn’t change the way society sees it. Indeed, transphobic abuse remains widespread. To better understand their plight, researchers ran a survey. One said: “If I said I saw myself as being part of this society, I'd be telling the biggest lie of my life. I don't see myself as part of this society at all.” Another related: “I am a human being, but I was created with an imperfection. I'm someone that nobody wants to be friends with, someone that even her own family doesn't like.” Some parents don’t even accept this way of being. They have constrained their homosexual children to have sex-operations. Besides, psychologists and psychiatrists have also prescribed cures.


Moreover, they cannot belong to the military because they are viewed as suffering from an illness. It could change if homosexuality wasn’t perceived as a crime, but according to the report, it wouldn’t make discrimination cease: “LGBT issues are particularly taboo and are seldom discussed in Iran's public sphere.”


However, Peter Tatchell, an English human rights activist and director of a human rights organization, stated: “Many Iranian LGBTs manage to get on with their lives and to forge a sense of community and solidarity.”


OPINION: LGBT members’ situation in Iran is terrible for the progress of democracy and respect of human rights. It is even worse than that of women. Even if in some countries, homosexual marriage is not allowed, they are much more respected for what they are. Because this is what we are talking about, this is their way of living, their identity. They shouldn’t have to say that they were created with an imperfection. They should have the right to be proud of what they are, and this is something Iran doesn’t allow them.


http://www.guardian.co.uk/world/2012/may/17/iran-persecution-gay-community-revealed?INTCMP=SRCH


Homophobie et persécution


La charia est un ensemble de lois islamiques. L’Iran étant une république islamique, elle est régie par ces lois. Les membres de la LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) n’y sont donc pas acceptés pour ce qu’ils sont. Les châtiments sont terribles, coups de fouet et peines de mort sont les punitions pour ces péchés contrel’Islam. Small-Media, un groupe basé à Londres, a décidé de réaliser une enquête sur leur situation.


Les lois sont très sévères pour les membres de cette communauté. La sodomie est punie de 100 coups de fouet pour la personne ayant joué un rôle actif dans l’acte, cela uniquement si elle n’est pas mariée. Si elle l’est, elle peut risquer la peine de mort, qui est par contre obligatoire pour la personne ayant reçu l’acte. Bien sur, le lesbianisme entraîne aussi des conséquences graves, 100 coups de fouet, puis la peine de mort après quatre fois. Malgré la légalisation de la transsexualité en 1987, elle est toujours très mal vue par la société. Les enquêteurs ont approché les victimes de ces discriminations qui ont témoigné en face à face ou sur des forums secrets.


Une personne raconte qu’elle a l’impression de ne pas appartenir à la société iranienne. Une autre rapporte que sa famille ne l’aime pas. Ce dernier témoignage rejoint ainsi le fait que certains parents ont forcé leurs enfants homosexuels à effectuer une opération de changement de sexe. D’autres méthodes telles que des traitements sont même conseillés par des psychologues.


D’autres places dans la société leur sont refusées. C’est le cas de l’armée à laquelle ils n’ont pas le droit d’appartenir, l’homosexualité étant considérée comme une maladie. Selon l’étude, même la décriminalisation de l’homosexualité ne ferait pas disparaître la discrimination, trop ancrée dans les mœurs.


Cependant, selon Peter Tatchell, un militant anglais des droits de l’homme, certains membres de la LGBT en Iran réussissent à s’en sortir et mènent une vie où règnent la solidarité et l’esprit de communauté.


OPINION : Cette discrimination envers des êtres humains, menaçant leur intégrité à part entière ainsi que leur sécurité est une offense aux droits de l’homme. L’homophobie existe depuis très longtemps, cependant, de nombreux pays combattent avec succès contre cette discrimination. Même si elle est encore présente, tout comme le racisme, l’antisémitisme et bien d’autres discriminations, le drapeau aux six couleurs est de plus en plus fièrement porté par les membres de la LGBT. De tels comportements donnent une image rétrograde et négative de la société iranienne. Et à l’heure où les tensions sont fortes entre les pays occidentaux et l’Iran, cet état de fait ne peut que renforcer l’antipathie qu’elle inspire.


Louis

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