6/13/2012

The president summoned by the parliament

On February the 7th, Iran’s parliament surprised the international community by summoning the president for questioning. Since the Islamic Revolution, such an event hadnever happened. The members of parliament (MPs) have many questions for the president out of which 10 came out through the Fars news agency. Most of them are about economy, legislation, unemployment or subsidies but some try to understand the gap between the president and Iran’s supreme leader, Ali Khamenei.

It began on last April when Heydar Moslehi, the minister of Intelligence and National Security, was removed by Ahmadinejad because he had expelled Esfandiar Rahim-Mashaei, the president’s chief of staff whose ties with him have yet to be explained. Ayatollah Khamenei chose to reinstate Mr Moslehi which led Ahmadinejad to break down and stay away from meetings during 11 days, something that the MPs cannot accept and want to discuss.

Another question came up about the failure on promotion of the Islamic dress code, especially the wearing of the veil.

According to the Iranian Constitution, the president must appear before parliament during the following month, and it is not sure what has to be done if he doesn’t.

OPINION: It is clear that Iran is politically unstable. This situation shows that the president is questioned by the MPs and by the supreme leader who disapprove of hisdecisions. Such an act from the parliament is a puzzling step for the Iranian politics. This is probably not a good time for the Iranian government to be divided as the US and its allies are seeking to thwart its nuclear program and the threat of a strike still exists.

Le président iranien Ahmadinejad convoqué par son parlement

http://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-16928642

Récemment, le président Mahmoud Ahmadinejad a été convoqué par le parlement iranien qui souhaite lui poser quelques questions, une première dans l’histoire de la République islamique d’Iran.

Les questions qui lui seront adressées sont nombreuses. L’agence d’information Fars a communiqué 10 de ces questions, dont la plupart sont économiques, touchent aux lois, au chômage, aux fonds de l’Etat. D’autres choisissent de s’attaquer à un sujet plus épineux, les conflits entre le président et le Guide suprême.

En avril dernier, tout commence lorsque Heydar Moslehi, le ministre des Renseignements et de la Sécurité nationale renvoie Esfandia Rahim-Mashaei, conseiller et chef du personnel du président dont les liens sont à éclaircir selon le parlement, Ahmadinejad décide de le congédier. Cette décision n’est cependant pas appuyée par le Guide suprême qui décide lui de réintégrer Moslehi à son ancien poste. Le président, fou de rage, refuse d’assister aux réunions du gouvernement pendant 11 jours.

Parmi les questions révélées, on trouve celle du code vestimentaire des femmes en Iran, particulièrement le port du voile. Le parlement souhaiterait enquêter sur l’échec des mesures du président.

La question de la présence du président face au parlement est aussi à prendre en compte. Il est censé, d’après la constitution, faire face aux députés le mois suivant. Il n’y a toutefois rien de précis qui indique ce qu’il est censé se passer s’il ne le fait pas.

OPINION : Cette première dans l’histoire de la république islamique d’Iran témoigne d’une certaine instabilité politique de ce pays. Les conservateurs sont divisés, la convocation du président par le parlement, ainsi que la relation conflictuelle qu’il a avec le guide suprême en sont de parfaits exemples. Mais plus que le problème du conflit interne en soit, c’est la division du gouvernement qui peut entrainer de graves conséquences face à la menace des Etats-Unis et de ses alliés qui s’opposent au projet nucléaire de l’Iran.

Louis

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