6/13/2012


The thriving kidney market
            Iran is the only country in the world where kidney trading is legal. It can bring a kind of economic help to poor families. For example, Marzeih needs money to pay the dowry for her daughter’s wedding. Because she definitely wants to protect the family’s honor, she will sell one of her kidneys, hoping that she will collect enough money. Like hundreds of other Iranians, she has posted ads with her phone number and her blood type along the streets near the kidney transplant centers. Donors have invented their own strategy in order to face the competition. Some just post noticeable pieces of paper on the walls while others don’t hesitate to put theirs on private or public properties, or sometimes to remove those of the other donors. Some streets of Tehran have become kidney markets of and, in 2010 the number of kidney transplants has reached 2285 with 1690 supplied by volunteers.
            All the transplants occur under the state surveillance. The government paid around 1m rials on 7m rials, the approximate price of a kidney. Two non-profit associations, the CASKP (Charity Association for the support Kidney Patients) and the CFSD (the Charity Foundation for Special Diseases), try to facilitate the transplants by introducing sellers to recipients. The average age of the donors is between 20 and 30 years old and it is strictly forbidden to Iranian people to sell one of their kidneys to non-citizens.
            The Iranian kidney market is controversial. From a certain point of view, it can be benefic compared to western countries. In the United States, since 1999, 30,000 people have died from not having received a new organ and around 100,000 were on the waiting list for kidney transplants in 2010. In Iran, in 1999 the waiting list was done away with. There is no shortage of organs anymore, and an illegal traffic like in Pakistan is avoided. Some Western countries have noticed the good points of the Iranian system. For example, Sue Rabbitt Roff, professor at the University of Dundee declared that a similar system should be established in UK, with strict regulation under the state control. But this process has some limits according to Benjamin Hipper, an American transplant nephrologist. He highlights several shortcomings of the Iranian system, such as a lack of information about the long-term consequences of the operation for donors.
Point of view: organ trading impairs the deepest values of the human being and his dignity. It is not a long-term solution as the misery of people who practice organ trading plainly shows.


Le marché du rein est florissant
            L’Iran est le seul pays où le commerce d’organes est légal. Pour des familles dont la situation financière est difficile, ce commerce peut s’avérer la solution miracle. Marzeih, mère de famille, ne possède pas l’argent nécessaire afin de fournir une dot suffisante pour le mariage de sa fille. Prête à tout pour préserver l’honneur de la famille, c’est en vendant un de ses propres reins qu’elle espère obtenir la somme demandée. Tout comme des centaines de personnes, Marzeih a publié plusieurs annonces avec son groupe sanguin et ses coordonnées sur les murs à proximité des centres de transplantation.
Les donneurs de reins élaborent différentes techniques plus ou moins honnêtes pour faire face à une concurrence de plus en plus rude. Certains placardent juste des affiches en grosses lettres avec des couleurs vives tandis que d’autres n’hésitent pas à coller leurs annonces sur des propriétés privées et publiques ou à retirer les affiches d’autres donneurs potentiels. De cette manière, certaines rues de la capitales se transforment en véritables marchés du rein. En 2010 en Iran, le nombre de transplantations de reins s’élevait à 2285 dont 1690 provenant de donneurs volontaires.
            La totalité des transferts s’effectue en relation avec l’Etat. En effet, le prix d’un rein tourne autour de 7m rials, dont 1m est pris en charge par le gouvernement et le reste par la personne à qui le rein est greffé. Deux associations à buts non lucratifs, la CASKP (Charity Association for the support Kidney Patients) et la CFSD (the Charity Foundation for Special Diseases), tentent de faciliter au mieux les dons d’organes en mettant en relation donneur et receveur. L’âge moyen des donneurs se situe entre 20 et 30 ans et tout transfert d’organe avec un non Iranien est illégal.  
            Le système de transfert d’organes iranien est très controversé. D’une part, il apparait très bénéfique comparé aux modes de fonctionnement occidentaux. En effet, depuis 1999 aux Etats-Unis 30.000 personnes qui n’ont pas pu bénéficier d’un nouvel organe sont décédées et 100.000 personnes en 2010 figuraient sur les listes d’attente pour un rein. En revanche, en Iran, ces mêmes listes d’attente ont été supprimées en 1999. La population ne souffre plus de pénuries d’organes et un commerce illégal d’organes comme au Pakistan a été évité. Certains pays ont relevé les points positifs de ce mode de fonctionnement. A titre d’exemple, Sue Rabbitt Roff, professeur à l’Université de Dundee en Ecosse estime que le Royaume-Uni devrait instaurer un système similaire tout en respectant des contraintes très strictes. Cependant il existe des limites concernant ce procédé. Le manque d’informations à propos du risque de l’opération et des conséquences à long termes d’un rein manquant a été soulevé  par Benjamin Hippen, un néphrologue américain qui montre clairement les failles du système adopté en Iran.
Point de vue : Selon moi le commerce d’organes touche aux valeurs les plus profondes de l’être humain et de sa dignité. Il est sujet à beaucoup de trafic dû à la misère des peuples ce qui montre bien que ce n’est pas une solution à long terme.
           
                                                                                                   Thomas

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