6/13/2012


Web users protest against the deportation of Afghans

            Last month the deputy governor-general of Iran's Mazandaran Province, Hadi Ebrahimi, imposed new measures against Afghan people living in Iran. He decided to expel all of them with or without legal status from the region.
Officials declared that Afghans are responsible for insecurity and unemployment in the region. From the 2nd July, all their official documents such as property titles or identity papers won’t be legitimate anymore. Every kind of help from Iranians to Afghans would be punished. Other measures against Afghan people had already been taken in Iran. For example, in 2006, marriage between Iranians and Afghans became forbidden. Then, for “Nature Day”, an event celebrated by both Afghan and Iranian people, Afghan immigrants were not allowed to take part in the show.
            This sanction has recently led Iranian people to rebel, particularly in social networks. Two Facebook pages, one of them named: “We are all Afghans” have been created by Iranians in order to show their support to Afghan immigrants. Some artists have also demonstrated their support to the Afghan community in Iran. For example, Asghar Farhadi, director of the well-known movie A Separation, currently shooting his next film in Paris will soon go to Iran to express his solidarity to Afghan immigrants. All these movements at different levels show the anger of Iranian people concerning the decision and that Afghans are an important part of the Iranian society.
            The UN and other international organizations are noted for their silence about what has just happened in Iran. Following the Soviet invasion, Afghans massively moved to Iran. Nowadays, there are approximately 2.3 million Afghan immigrants in Iran including 140,000 people illegally living there. The last measure doesn’t reflect the values of a country whose emigration rate is very high.

Point of view: In my opinion, this last sanction is more than a political measure; it reflects the state of mind of some Iranian leaders. But all the movements against this decision prove that the Afghans and their culture are can’t be erased.




Protestations numériques après la décision d’expulser les immigrés afghans

A la fin du mois dernier, le gouverneur général adjoint de la province de Mazandaran en Iran a annoncé sa décision d’expulser de la province l’entièreté de la population afghane. Selon des fonctionnaires, les immigrés afghans seraient un des principaux facteurs de l’insécurité et du chômage de la région. A compter du 2 juillet prochain, leurs documents de propriété et d’identité ne seront plus valables. De plus, afin d’accélérer leur expulsion, toute forme d’aide de la part de civils iranien sera rigoureusement sanctionnée. Cette décision n’est pas la première à l’encontre des immigrés afghans. Ces derniers avaient déjà été à maintes reprises menacés d’expulsion. En 2006, les mariages mixtes avaient été proscrits par la loi. Lors de la « Journée de la Nature » célébré en Iran tout comme qu’en Afghanistan, les Afghans avaient été interdits de participation.
Toutes ces formes de discrimination ont déclenché récemment l’indignation de certains Iraniens, notamment sur les réseaux sociaux. Des pages Facebook protestant contre l’exclusion desAfghans ont été créées, dont une nommée : « Nous sommes tous Afghans ». De nombreux artistes ont aussi manifesté leur solidarité vis-à-vis des immigrés afghans. Asghar Farhadi, réalisateur récompensé du film Une Séparation partira de Paris où il est en tournage pour aller exprimer son soutien en Iran. Tous ces mouvements à différentes échelles montrent la colère d’une partie de l’opinion publique iranienne face à l’expulsion des Afghans et à quel point ces derniers ont su s’intégrer et trouver une place dans la société iranienne.
Les organisations internationales telles que l’ONU se font remarquer par leur silence au regard de la décision iranienne. Les Afghans ont immigré massivement suite à l’invasion soviétique à laquelle a succédé à la guerre civile en Afghanistan. A ce jour, 2,3 millions d’Afghans sont présents sur le sol iranien dont 140.000 illégalement. La dernière décision prise ne reflète pas les valeurs d’un pays d’un pays où l’émigration est très forte.

Point de vue : Selon moi, la sanction n’est pas qu’une mesure politique et dévoile le rejet de certains dirigeants iraniens ainsi que leur état d’esprit discriminatoire à l’égard des Afghans. En revanche, l’élan de solidarité montre toute l’importance du peuple afghan et de sa culture en Iran.

                                                                                              Thomas

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